De l’avis du personnel des écoles nationales vétérinaires françaises, le budget alloué chaque année par le ministère de l’Agriculture est actuellement insuffisant, notamment au regard de la hausse du numerus clausus. Des voix s’élèvent pour alerter sur les conséquences possibles pour le maintien des accréditations et, plus globalement, pour la qualité de l’enseignement. Cette situation, hautement conflictuelle, interroge aussi sur
les modalités pédagogiques.
En 1906, lors du 5e congrès national vétérinaire, la Commission de réforme de l’enseignement, en la personne d’Adrien Lucet, de Courtenay (Loiret), présentait un rapport sur « l’étude des réformes à opérer dans les écoles vétérinaires en vue de mettre leur enseignement au niveau des exigences actuelles ; de donner une valeur universitaire au diplôme de fin d’études qu’elles délivrent ; et enfin, d’accroître leur influence en tant qu’établissements d’instruction supérieure. » Si le deuxième objectif est aujourd’hui atteint, les deux autres demeurent toujours autant d’actualité. En témoigne le nouveau référentiel de l’enseignement vété?rinaire publié en début d’année, intégrant les ...
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de La Semaine Vétérinaire
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TANIT HALFON