La vente de chiots et de chatons par des intermédiaires bientôt interdite au Royaume-Uni  - Le Point Vétérinaire.fr

La vente de chiots et de chatons par des intermédiaires bientôt interdite au Royaume-Uni 

Bénédicte Iturria | 24.01.2019 à 14:54:43 |
chiots en attente d’être vendu
© GeorgePeters – istock

La « Loi de Lucy », introduite courant 2019, interdira la vente des chiens et chats de moins de 6 mois par des intermédiaires.

Il ne sera bientôt plus possible au Royaume-Uni de faire l’acquisition d’un chiot ou d’un chaton dans une animalerie. Le gouvernement a annoncé l’interdiction des ventes de chiens ou de chats de moins de six mois par des intermédiaires (marchands et animaleries). Les futurs propriétaires devront traiter directement avec un éleveur ou s’orienter vers un refuge. Cette mesure, plus connue par les britanniques sous le nom de Loi de Lucy, est soutenue par 95 % de la population. Elle sera introduite dans le courant de cette année. 

Combattre les élevages « à grand volume et faible bien-être »
« Cette décision s’appuie sur nos actions antérieures, notamment l’interdiction de la vente de chiots de moins de huit semaines et la lutte contre l’élevage de chiens atteints de troubles génétiques », a déclaré le sous-secrétaire d’état David Rutley. Cette mesure s’inscrit en effet dans la démarche engagée en 2018 par le gouvernement britannique pour lutter contre les « usines à chiots ». Associée aux directives adoptées récemment pour mieux encadrer l’activité d’élevage, elle rendra la tâche plus difficile aux éleveurs « à grand volume et à faible bien-être », licenciés ou non, et  dont le commerce dépend de vendeurs tiers.

Pour le médiatique vétérinaire Marc Abraham, co-fondateur de la campagne Lucy, cette décision est une grande victoire : « Grâce à l'interdiction de faire appel à des revendeurs, chaque éleveur devient désormais responsable et transparent, les futurs propriétaires verront toujours une maman interagir avec ses petits à l'endroit où il sont nés et les chiots illégalement passés en contrebande deviendront plus difficiles à vendre. C’est une première étape majeure dans la lutte contre l’élevage irresponsable au Royaume-Uni et au-delà ». Il espère que cette mesure encouragera également les futurs propriétaires à adopter dans un refuge local.

Retrouvez l'intégralité de cet article en page 19 de La Semaine Vétérinaire n° 1793.

Bénédicte Iturria
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