La technologie 3D : une nouvelle aide à la chirurgie en clientèle - Le Point Vétérinaire.fr

La technologie 3D : une nouvelle aide à la chirurgie en clientèle

Tanit Halfon | 22.06.2017 à 14:38:58 |
Lors d’une fracture de bassin, modeler son implant (plaque) à partir de la réplique exacte  de l’os concerné permet une réduction optimisée.
© Fabrice Bourgeois

L’impression en trois dimensions permet de reproduire avec précision un grand nombre d’objet, à partir d’une image virtuelle. Notre confrère Fabrice Bourgeois a pris le pari d’en faire usage en pratique courante.

Fabriquer un organe fonctionnel et biocompatible à partir de cellules ne sera peut-être plus du domaine de la fiction, grâce aux avancées technologiques, et notamment de la technologie 3D. Ce processus permet, couche par couche, de fabriquer à peu près n’importe quel objet à partir d’une image virtuelle. Ses champs d’application s’étendent, la principale limite semblant être la seule créativité humaine. Aujourd’hui, son intérêt croît dans le domaine médical, dont la médecine vétérinaire. Plusieurs universités américaines incorporent déjà cette technologie à leur programme de formation. S’entrainer sur des répliques d’os sensiblement identiques aux originaux, améliore la technique chirurgicale des étudiants. Fabrice Bourgeois, vétérinaire canin installé à Perpignan et exerçant exclusivement en chirurgie, s’est emparé de cet outil et en explique la pertinence.

Quels sont les apports de la technologie 3D pour la chirurgie ?
Fabrice Bourgeois : Avant, le modelage des implants passait par les mesures radiographiques et par l’usage d’os secs, méthodes peu précises du fait des superpositions inhérentes à la radiographie conventionnelle et de la grande variabilité de taille des espèces animales concernées. Maintenant, avec l’usage de la technologie 3D, la reconstruction est optimisée. En effet, l’implant préalablement modelé à partir de la réplique exacte de l’os concerné permet une réduction sur plaque optimisée. Cette technique chirurgicale améliore notablement la qualité de la réduction. Outre la diminution du temps opératoire qui minore les risques de contamination, l’optimisation de la réduction implique, notamment dans les cas de fractures articulaires, d’obtenir de meilleurs résultats cliniques post-opératoires. Cela diminue les risques de dégénérescence arthrosique des articulations concernées.  

Entretien complet à retrouver dans La Semaine Vétérinaire n° 1725 en pages 18-19 du 23/6/2017

Tanit Halfon
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