Dans un communiqué, l’Académie vétérinaire de France rappelle l’importance des missions des vétérinaires le long de la chaîne alimentaire, et notamment des services vétérinaires, permettant de réduire le risque d’apparition de maladies d’origine animale.
75% des maladies émergentes humaines ont une origine animale, a rappelé l’Académie vétérinaire de France dans son dernier communiqué en date du 20 avril. En témoigne la pandémie en cours. « L'hypothèse qui prévaut actuellement pour expliquer l'émergence du COVID-19 est un saut d'espèce du coronavirus SARS-CoV2 depuis son hôte naturel, la chauve-souris, vers l'homme par l'intermédiaire d'animaux sauvages vivants mis en vente dans un marché », souligne l’Académie.
Dans ce contexte, elle pointe du doigt l’importance « des actions sanitaires menées par les vétérinaires tout au long de la chaîne alimentaire, depuis l'élevage jusqu'à la transformation et la distribution des aliments d'origine animale », essentielles pour la santé publique, mais aussi pour la sécurité alimentaire ou encore l’économie de l’élevage. En particulier, l’Académie rappelle que les services vétérinaires ont été identifiés par la Banque mondiale comme « un bien public international », qui doivent être, de fait, « prioritaires en matière d’investissements. »
Pour lutter encore plus efficacement contre les maladies d’origine animale, l’Académie souligne aussi l’importance du concept « One Health » ou « Une seule santé », via « une collaboration étroite des services vétérinaires avec les services médicaux. »
Elle en appelle également à la solidarité internationale afin que les services vétérinaires du monde entier aient les moyens et compétences nécessaires pour mener à bien leurs missions.
Enfin, elle rappelle que la recherche vétérinaire peut apporter une aide dans « la connaissance des agents infectieux, y compris des coronavirus animaux. » Un préalable indispensable pour mieux les combattre.
Pour consulter le communiqué, cliquez sur ce lien.
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