La consommation d’antibiotiques en Europe baisse, la France stagne - Le Point Vétérinaire.fr

La consommation d’antibiotiques en Europe baisse, la France stagne

Michaella Igoho-Moradel | 25.10.2018 à 14:29:55 |
Flacons d’antibiotiques
© digicomphoto – istock

Le dernier rapport de l’ESVAC indique que la tendance à la baisse, observée au cours des dernières années, des ventes globales d’antibiotiques vétérinaires en Europe se poursuit. La France stagne, mais les résultats du premier plan écoAntibio sont cités en exemple par l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Le 8e rapport de l’ESVAC (European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption) sur la surveillance européenne de la consommation d’antibiotiques en productions animales, publié le 15 octobre par l’Agence européenne des médicaments (EMA), montre que les ventes globales d’antibiotiques vétérinaires en Europe ont diminué de plus de 20 % entre 2011 et 2016. Elles sont passées de 162,0 (mg/kg PCU) en 2011 à 129,4 (mg/kg PCU) en 2016. Au total, 30 pays ont soumis leurs données à l’agence. Selon l’EMA, la réduction montre que les efforts déployés par l’UE, ses États membres et divers acteurs pour promouvoir l’utilisation prudente des antibiotiques dans le secteur de l’élevage ont un impact positif. « La réduction des ventes est le résultat des efforts combinés de la Commission européenne, de l’EMA, des États membres de l’UE, des vétérinaires, des agriculteurs et d’autres acteurs du secteur de l’élevage », a déclaré l’agence dans un communiqué de presse. « Nos actions de sensibilisation, notamment sur l’amélioration de la prévention des maladies animales dans les exploitations agricoles, montrent clairement une plus grande adoption dans de nombreux pays d’Europe des principes d’utilisation responsable en matière de santé animale », a déclaré Roxane Feller, secrétaire générale d’Animalhealth Europe. Sur les ventes totales d’antibiotiques en 2016, les plus fortes quantités, exprimées en milligrammes par unité de correction de population (mg/PCU) concernent les tétracyclines (32 %), les pénicillines (26 %) et les sulfamides (12 %). Ces trois classes représentent 70 % des ventes. Les données obtenues ciblent particulièrement les porcs (32 %), les bovins (31 %), les volailles (14 %) et les ovins/caprins (14 %).

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1782.

Michaella Igoho-Moradel
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