La compétitivité de l’industrie et de l’élevage en débat - Le Point Vétérinaire.fr

La compétitivité de l’industrie et de l’élevage en débat

05.07.2013 à 06:00:00 |
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La conférence-débat 2013 du Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV) a été marquée par une forte présence des professionnels, le 1er juillet à Paris, autour du thème phare de la compétitivité.

Christophe Brard, président de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), a mis en exergue le rôle du praticien dans la compétitivité de l’élevage, de la cellule de l’exploitation à la filière et jusqu’au public. « Nous intervenons sur l’impact technico-économique. Le vétérinaire n’est plus seulement un soignant, il fait en sorte que son intervention soit rentable pour l’éleveur, tant pour les soins curatifs qu’au niveau des interventions préventives. 3 %, c’est le poste vétérinaire dans une exploitation, médicaments inclus. Ce n’est pas excessif, c’est l’équivalent du poste électricité, d’après une étude menée dans les Pays-de-la-Loire. »

Au niveau des filières, le praticien est d’ailleurs impliqué avec une double casquette : vétérinaire traitant d’un côté et vétérinaire sanitaire de l’autre. En outre, son intégration dans des actions de partenariat, notamment les plans de maîtrise des maladies dont l’objectif est de gagner sur un plan économique, peut aller jusqu’à des certifications qui confèrent une plus-value aux exploitations lors des échanges d’animaux.

« Le médicament, ce n’est pas un produit ordinaire, a rappelé notre confrère Christophe Brard. Toute la profession s’est mobilisée pour développer les bonnes pratiques de prescription et de délivrance (formation initiale et continue, guide de bonnes pratiques). Le vétérinaire contribue à la sécurité de l’utilisation du médicament, nous sommes vraiment dans le post-AMM. Nous avons la compétence d’usage, gérons la traçabilité, jouons un rôle dans l’éducation thérapeutique du citoyen, au niveau de l’observance du traitement. Tout cela dans le respect des règles de la concurrence, avec plusieurs ayants droit. »

Le SIMV soutient le système français de couplage de la prescription et de la délivrance du médicament. C’est, selon lui, une des clés de la pérennité de la présence vétérinaire, une position également soutenue par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : il ne peut y avoir de développement et de maintien des vétérinaires dans le monde sans une activité économique associée, et c’est la délivrance du médicament qui y contribue.

Marine Neveux

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1547 du 5/7/2013 en pages 14 et 15

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