L’Organisation mondiale de la santé élève son niveau d'alerte pandémique à la phase 5 - Le Point Vétérinaire.fr

L’Organisation mondiale de la santé élève son niveau d'alerte pandémique à la phase 5

30.04.2009 à 10:00:00 |

Depuis l’alerte officielle, le 24 avril 2009, à l’épidémie humaine due à un nouveau virus influenza H1N1 recombiné, partie du Mexique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé au niveau 5 son degré d’alerte pandémique (sur une échelle qui en compte 6), le 29 avril.

La phase 5 se caractérise « par une propagation interhumaine du virus dans au moins deux pays d’une Région del’OMS. Si la plupart des pays ne sont pas touchés à ce stade, la déclaration de la phase 5 est un signal fort indiquant qu’une pandémie est imminente et qu’il reste peu de temps pour finaliser l’organisation, la diffusion et la mise enœuvre des mesures d’atténuation prévues ». Parmi les mesures préconisées à ce stade figurent le confinement des malades, la fermeture des écoles, la réduction des déplacements et des rassemblements, la distribution de masques et d’antiviraux et la préparation d’un vaccin. Les pays restent libres de les appliquer comme ils l’entendent, à l’échelle qui leur semble la plus justifiée, précise l’OMS.
L’OMS considère en effet qu’il y a désormais deux foyers distincts de la maladie : le Mexique (où près de 1 700 cas de malades probables sont rapportés par les autorités mexicaines) et les Etats-Unis (une soixantaine à 90 cas, selon les sources) . Des contaminations humaines ont été rapportées au Canada, au Costa Rica, en Israël, en Nouvelle-Zélande et au Pérou.
Au 30 avril, le dernier bilan de l’ECDC (European Centre for Disease Prevention and Control) faisait état de 20 cas de contaminations humaines en Europe : en Allemagne (3), en Autriche (1), en Suisse (1), au Royaume-Uni (5) et en Espagne (10). Tous les Européens contaminés s’étaient rendus récemment au Mexique, excepté un Espagnol qui n’est pas sorti de son pays. A l’heure où nous publions ce texte, la France devait à son tour confirmer un cas fortement probable sur son territoire.

Nathalie Devos

Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application