L’OIE fournit des outils pour améliorer les compétences des services vétérinaires nationaux - Le Point Vétérinaire.fr

L’OIE fournit des outils pour améliorer les compétences des services vétérinaires nationaux

Clothilde Barde | 31.08.2020 à 10:09:55 |
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© Smederevac

Face aux divers défis que doivent relever les services vétérinaires des pays membres de l’OIE pour le commerce international, l’organisation mondiale pour la santé animale (OIE) donne ses recommandations.

La plateforme pour la formation des Services vétérinaires, le processus PVS et l’observatoire de l’OIE sont les trois grands outils mis à disposition des Services vétérinaires de tous les pays membres de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) pour renforcer leurs capacités.
Les garants d’un commerce mondial sûr
En effet, les services vétérinaires nationaux jouent un rôle déterminant pour faciliter les échanges internationaux d’animaux et de produits d’origine animale, ceci en prévenant la propagation des maladies animales et en assurant un respect du bien-être animal. Ils permettent de garantir la sécurité et l’équité des échanges entre les services vétérinaires et les partenaires commerciaux. Pour cela, ils mobilisent un large éventail de compétences juridiques, institutionnelles et techniques ainsi que des capacités de collaboration et d’élaboration des politiques. Or, les transformations du monde actuel les placent toutefois face à de nombreux défis. 
Des contraintes multiples
Afin de mieux circonscrire et traiter les difficultés des services vétérinaires nationaux, l’OIE a mis en place un travail d’évaluation (thème technique 2020 de l'OIE) et a mise en avant les perspectives offertes par les différents programmes de l’OIE pour consolider les capacités spécifiques des services. Il semblerait que les principales contraintes ont trait aux capacités techniques et au niveau de formation insuffisant des services vétérinaires, à la faiblesse des infrastructures dédiées au diagnostic ou à la surveillance et aux cadres juridiques inadéquats.
Des outils intéressants
A cet égard, le Processus PVS permet de faire le point sur les atouts des services vétérinaires nationaux et sur les aspects à améliorer pour formuler des recommandations spécifiques à chaque pays. L’observatoire de l’OIE, quant à lui, s’attache à comprendre précisément les difficultés rencontrées par les membres de l’OIE et de mieux les accompagner. Enfin, la Plateforme de l’OIE pour la formation des Services vétérinaires, crée en 2018, permet de former les Services des pays en fonction de leurs besoins spécifiques.

Clothilde Barde
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