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Un colloque consacré à la paratuberculose était organisé le 10 juin 2010 à l’école d’Alfort, à l’initiative de Jeanne Brugère-Picoux et de la chaire de pathologie du bétail et des animaux de basse-cour.
L’évolution lente de cette affection rend son contrôle toujours aussi difficile dans les élevages. Une étude, qui a porté sur 60 élevages laitiers en Ille-et-Vilaine, a établi une prévalence intracheptel de plus de 11%.Notre confrère Michael Collins (voir photo), microbiologiste à l’université du Wisconsin, a fait état de plus de cent millions de dollars investis au cours de la dernière décennie pour le contrôle de la paratuberculose aux Etats-Unis. Elle continue cependant de se diffuser, sans doute parce que « le coût du contrôle continue de dépasser les pertes liées à la maladie », d’où l’intérêt d’insister sur l’impact éventuel de Mycobacterium ...