L’hygiène des mains en structure médicale - Le Point Vétérinaire.fr

L’hygiène des mains en structure médicale

Anne Gogny* et Jean-Michel Cappelier** | 15.03.2018 à 10:14:06 |
un vétérinaire qui se lave les mains
© Sturti - iStock

A l’époque où la médecine vétérinaire ne cesse de progresser dans ses aspects scientifiques et techniques, l’hygiène des mains, geste simple, doit demeurer au centre de nos activités.

Les vétérinaires sont dans l'obligation réglementaire et éthique de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour limiter les risques de propagation de maladies transmissibles au sein de leur structure de soins. La mise en œuvre de procédures de biosécurité et de programmes de contrôle des infections standardisés se généralise dans les centres hospitaliers, privés ou universitaires, et dans les cliniques et cabinets vétérinaires. Quels que soient le programme considéré ou l'espèce animale visée, la clé de voûte de ces programmes est l'hygiène des mains de tous les personnels impliqués dans les soins.
L'hygiène des mains limite la transmission physique des germes pathogènes entre les patients, le personnel et l'environnement. Pour les personnels soignants vétérinaires, le risque de contracter une zoonose au cours des activités professionnelles diminue de deux tiers lorsque les pratiques d'hygiène des mains sont correctement respectées. 

Qu'entend-on par hygiène des mains ?
L'hygiène des mains englobe toutes les mesures destinées à éliminer les souillures et à réduire la flore pathogène présente sur les mains. Les deux méthodes possibles sont le lavage des mains à l'eau et au savon, et la friction des mains avec un produit hydro-alcoolique.  Pour être efficaces, le lavage des mains comme la friction hydro-alcoolique doivent suivre une procédure standard, dont la durée varie en fonction de l'indication (soins ou préparation chirurgicale). Ainsi, pour des soins, le lavage des mains doit durer 40 à 60 secondes, la friction hydro-alcoolique de 20 à 30 secondes.

Retrouvez cet article dans intégralité dans La Semaine Vétérinaire n° 1755 du 16/03/2018, pages 48-49

*DV, Dip. ECAR (Reproduction des animaux de compagnie), Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire, Ecole Oniris (Nantes)
**DV, Dip. ECVPH, HQA-SECALIM, Département Santé des Elevages et Qualité des Produits, Ecole Oniris (Nantes)

 

Anne Gogny* et Jean-Michel Cappelier**
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