L’Efsa fait le point sur la peste porcine africaine - Le Point Vétérinaire.fr

L’Efsa fait le point sur la peste porcine africaine

Tanit Halfon | 04.02.2020 à 12:34:45 |
sangliers
© iStock-JMrocek

L’Autorité européenne de sécurité des aliments vient de publier un rapport sur la circulation du virus de la peste porcine africaine en Europe.

Demandé par la Commission européenne, un récent rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa pour European food safety authority) fait le point sur l’épidémiologie de la peste porcine africaine dans les Etats-membres de l'Union européenne. Il montre que la maladie touche actuellement neuf pays et qu'elle s’est étendue en Europe, suivant un axe sud-ouest, avec un pic en 2018. Certaines introductions de la maladie ne sont pas expliquées, c’est le cas de la République Tchèque, de l’ouest de la Pologne et de la Belgique, bien que le facteur humain soit fortement suspecté.

Le rapport fait également le point sur les mesures de contrôle de la maladie, notamment celles impliquant la mise en place de barrières de sécurité pour se protéger des populations sauvages de sangliers. Il est par exemple indiqué qu’il n’y a pas d’évidence que de grandes clôtures soient efficaces pour contenir ces populations. D’autres mesures doivent y être associées comme c’est le cas en Belgique. La barrière qui y a été érigée contribue à ralentir la progression de la maladie et permet de créer des compartiments utiles pour procéder à des opérations de dépopulation, sans prendre le risque d’avoir des mouvements sur de longues distances de populations sauvages de sangliers. Les auteurs du rapport soulignent d’ailleurs que la Belgique pourrait potentiellement éradiquer la maladie. A ce jour, seule la République Tchèque y est arrivée.

Plusieurs recommandations sont listées suivant la situation du pays vis-à-vis de la maladie. Pour exemple, pour les pays indemnes mais à proximité de zones infectées, il est notamment recommandé de réduire fortement les populations de sangliers, associé à une surveillance programmée pour augmenter la probabilité de détection précoce de la maladie en élevages et dans le compartiment sauvage.

Pour consulter le rapport, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
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