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L’asthme équin, une maladie à considérer

Michaella Igoho-Moradel | 02.05.2018 à 17:10:36 |
Asthme équin
© wilpunt - iStock

Boehringer Ingelheim sensibilise les praticiens à l’asthme équin.

A l’occasion notamment de la journée mondiale de l’asthme, Boehringer Ingelheim sensibilise les praticiens à l’asthme équin. Cette « maladie qui représente un défi thérapeutique quotidien » indique le laboratoire dans un communiqué de presse.

Boehringer Ingelheim met à disposition des vétérinaires, une campagne de communication pour les aider à informer les propriétaires sur cette maladie sous-diagnostiquée. Renseignements auprès des délégués Boehringer Ingelheim.

Maladie Inflammatoire des petites voies respiratoires (MIPVR ou IAD), Maladie Obstructive récurrente des Voies Respiratoires (MORVP ou RAO ou autrement appelés pousse ou emphysème)… Selon les recommandations d’experts1,2, ces différentes affections respiratoires chroniques du cheval ne constituent plus des pathologies distinctes, mais un même syndrome respiratoire commun : l’asthme équin.  Deux degrés de sévérité différents sont désormais identifiés : l’asthme discret ou modéré (anciennement IAD) et l’asthme modéré à sévère (auparavant qualifié RAO).

Détecter les signes d’alerte pour permettre un diagnostic précoce

Les affections respiratoires sont la 2ème cause majeure de contre-performance chez le cheval3  après les affections locomotrices. Bien que très répandues, leurs prévalences restent mal évaluées :  les premiers signes  sont souvent discrets et peu considérés par les propriétaires. Une toux légère mais chronique, un jetage séreux discret, des difficultés à récupérer après l’effort nécessitent une consultation, voire une exploration plus poussée pour une détection et une prise en charge précoce.

Les premiers signes cliniques ne sont pas pathognomoniques de l’asthme équin et il est souvent nécessaire de pratiquer des examens complémentaires afin d’assurer un diagnostic de certitude et également de stade (endoscopie, lavage Broncho-Alvéolaire ou trachéal).

Préserver la capacité pulmonaire du cheval et limiter l’apparition de lésions irréversibles

Le cheval dispose d’une capacité pulmonaire qui ne peut augmenter, même avec l’entraînement. Si le poumon est abîmé, il ne se régénère pas : un tissu cicatriciel se met en place, entraînant une perte de fonction et donc une diminution de la capacité pulmonaire du cheval. À terme, ces affections peuvent dégrader sa qualité de vie et nécessiter des examens médicaux et des traitements contraignants.

La pathogénie de l’asthme équin se définit autour de 3 piliers :

- inflammation : épithélium hypertrophié et oedémateux,

- bronchospasme : les muscles bronchiques se contractent provoquant un spasme bronchique,

- hypersécrétion : la surproduction de mucus gêne le passage de l’air.

Le traitement du cheval asthmatique repose sur des mesures environnementales autant que médicales

La gestion  de l’asthme équin ne peut se limiter au traitement médical. L’amélioration de l’environnement direct du cheval est la clé d’une rémission à long terme, sans laquelle les traitements médicamenteux n’ont qu’une efficacité temporaire.  Elle repose sur des mesures hygiéniques limitant les contacts avec les agents étiologiques et irritants (alimentation, litière, ventilation).

En fonction du degré de sévérité de l’asthme, le vétérinaire pourra prescrire au cheval le traitement adapté. Boehringer Ingelheim dispose d’un arsenal thérapeutique complet, permettant aux vétérinaires de traiter les trois piliers de la pathogénie de l’asthme équin (bronchospasme, inflammation, hypersécrétion).

Source : communiqué de presse de Boehringer Ingelheim du 30 avril 2018

Michaella Igoho-Moradel
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