L’arrêté relatif à la biosécurité dans les élevages de volailles est modifié - Le Point Vétérinaire.fr

L’arrêté relatif à la biosécurité dans les élevages de volailles est modifié

Tanit Halfon | 13.07.2018 à 14:33:01 |
oie
© garethkirklandphotogrphy - iStock

Dans les exploitations de moins de 800 palmipèdes, le dépistage virologique avant mouvement pour l’influenza aviaire pourra être effectué jusqu’à 21 jours avant le déplacement, à condition que le lieu de gavage soit situé à moins de 80 kilomètres.

Publié au journal officiel le 13 juillet, l’arrêté du 5 juillet 2018 modifie l’arrêté du 8 février 2016 relatif aux mesures de biosécurité applicables dans les exploitations de volailles et d'autres oiseaux captifs dans le cadre de la prévention contre l'influenza aviaire. Dorénavant, le dépistage virologique des lots de palmipèdes avant mouvement pourra être réalisé au maximum 21 jours avant le déplacement des animaux, à la condition que la salle de gavage ne dépasse pas les 80 kilomètres de l’exploitation.

Jusqu’à présent, les autocontrôles devaient se faire moins de 10 jours avant le déplacement des animaux.  

Pour rappel, la période d’incubation de l’influenza aviaire varie de 1 à 21 jours, selon la virulence de la souche, et les modalités d’exposition au pathogène.

La réglementation concernant les mesures à mettre en œuvre en cas de foyers d’influenza aviaire s’appuie sur cette durée maximale d’incubation. En effet, les élevages sont placés sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) pour une durée de 21 jours. De plus, après l’abattage et les étapes de nettoyage-désinfection dans un foyer, un vide sanitaire de 21 jours doit être respecté pour la levée de l’arrêté préfectoral portant déclaration d’infection (APDI). Enfin, pour le repeuplement d’un ancien foyer d’influenza aviaire hautement ou faiblement pathogène, les animaux introduits (autres que palmipèdes et poussins introduits en unités de gavage), doivent être soumis à un prélèvement pour analyse virologique 21 jours après leur arrivée. 

Tanit Halfon
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application