L’ANSES donne une nouvelle définition du bien-être animal - Le Point Vétérinaire.fr

L’ANSES donne une nouvelle définition du bien-être animal

Clothilde Barde | 04.05.2018 à 14:01:10 |
porc
© t-lorien - iStock

Les experts de l’Agence de Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (ANSES) ont proposé, dans un avis rendu le 25 avril dernier, une nouvelle définition du bien-être animal tenant compte de l’évolution des connaissances scientifiques à ce sujet. A cette occasion, ils ont dressé une synthèse des réflexions des experts sur les méthodes nécessaires à son évaluation.

Alors que le bien-être des animaux vivant sous la dépendance des humains prend une place de plus en plus importante dans notre société, l’ANSES a estimé nécessaire de mener une réflexion approfondie sur la définition du bien-être animal qui définira le cadre de ses futurs travaux de recherches et sur laquelle l’Agence se fondera pour ses avis ultérieurs dans ce domaine.

Une définition novatrice
Cette définition revient sur l’importance pour l’animal de satisfaire ses besoins physiologiques et comportementaux ainsi que ses attentes, pour atteindre un état de bien-être. Et, notion nouvelle, les experts mettent ici l’accent sur le fait que cet état mental varie en fonction de la perception de la situation par animal. La définition du bien-être et son évaluation sont donc amenées à  évoluer avec les connaissances nouvelles sur les états mentaux des animaux et en particulier sur leur niveau de conscience.

Une évaluation par des mesures effectuées sur l’animal 
L’analyse des comportements et de l’état physiologique et sanitaire de l’animal donne donc une vision intégrée de son bien-être selon les experts de l’ANSES. Les mesures effectuées sur les animaux seront ainsi conjuguées aux données sur l’environnement dans les protocoles d’évaluation du bien-être. En effet, pour un usage pratique sur le terrain, les experts ont élaboré de nombreuses grilles d’évaluation avec des degrés de complexité variables qui pourront être utilisées.
Grâce aux résultats obtenus, ils auront donc une base solide pour l’analyse du risque d’atteinte du bien-être des animaux.

Pour en savoir plus, retrouvez un article plus complet dans la Semaine vétérinaire du 11 mai 2018.

Clothilde Barde
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