L’alimentation : catégoriser les chevaux - Le Point Vétérinaire.fr

L’alimentation : catégoriser les chevaux

03.10.2012 à 06:00:00 |
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Notre confrère Marc Hasdenteufel (Neyron, Ain) et l’association Ain Formation Cheval (AFC) ont organisé leur session annuelle le 20 septembre 2012 à Bourg-en-Bresse (Ain). Comme chaque année, ce congrès de formation équine a permis de réunir les acteurs de la filière. Vétérinaires, chercheurs industriels, entraîneurs, éleveurs, etc., ont ainsi débattu sur le thème de l’alimentation du cheval.

Les besoins nutritionnels du cheval sont à définir selon l’individu, sa race (le métabolisme est plus élevé pour certaines), son âge, son état physiologique et l’exercice pratiqué, comme l’ont développé Véronique Julliand (professeur de zootechnie et responsable d’une équipe de recherche en nutrition équine à Agro Sup Dijon) et Charles Barré (responsable de la commission équine de l’Avef et praticien nutritionniste).

L’équipe de notre consœur réalise d’ailleurs des études pour catégoriser les équidés, comme cela existe en médecine humaine (athlète en aviron, nageur, etc.). La problématique est en effet similaire pour les chevaux : il convient de déterminer leurs besoins par type d’exercice, puis de catégoriser chacun de ces types. L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a mené des travaux dans ce sens chez le cheval d’endurance, le trotteur attelé, le cheval de concours complet ; d’autres sont en cours chez les chevaux de course de galop et de saut d’obstacles.

« Les facteurs extérieurs, comme la température ambiante, la conduite des animaux en lots individuels ou collectifs, etc., méritent aussi d’être pris en compte », a poursuivi Véronique Julliand.

En outre, les besoins dépendent du but à atteindre. Ceux en énergie reposent sur le poids de l’animal. Un coefficient de variation est défini selon l’objectif. De même, un coefficient correcteur est appliqué en fonction de la race. La démarche est quantitative, mais aussi qualitative.

Tous les facteurs de variation sont à prendre en compte et la valeur nutritive de l’aliment doit être connue. Pour aider à la réalisation de la ration, un logiciel sera lancé dans 1 mois sur Internet*, a indiqué Samy Julliand, gérant de Lab to Field.

Marine Neveux

* http://qualif.lab-to-field.com

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1509 du 28 septembre 2012 en page 18

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