L’Afnor lance une plateforme solidaire pour les masques - Le Point Vétérinaire.fr

L’Afnor lance une plateforme solidaire pour les masques en tissu

Tanit Halfon | 28.04.2020 à 12:22:06 |
confection masques en tissu
© iStock-kmatija

Elle vise à mettre en relation fabricants et utilisateurs. Les masques sont offerts ou facturés à prix coûtant.

Le ministre de la santé, Olivier Véran, l’a annoncé : des masques en tissu, réutilisables, seront progressivement mis à disposition du grand public. Qu’ils soient obligatoires ou pas, ils constituent, comme l’ont récemment rappelé les Académies vétérinaire et de médecine, un geste barrière de plus pour réduire le risque de transmission du virus.

Malgré cette annonce, la question de la disponibilité des masques, en temps et en heure d’ici le 11 mai, et notamment pour les personnes qui vont devoir reprendre le chemin du travail, se pose.

Face à ce constat, l’Afnor, qui avait déjà proposé fin mars, un modèle de masque en tissu, a lancé une plateforme de mise en relation entre fabricants et demandeurs de masque. Les demandeurs peuvent être aussi bien des particuliers que des entreprises ou organismes publics. Les fabricants sont également soit des particuliers, ou des artisans et industriels. Les masques proposés répondent aux normes de l’Afnor. De plus, ils sont offerts ou facturés à prix coûtant.

Pour rappel, ces masques ne sont pas destinés au personnel soignant au contact des patients, qui doit privilégier les masques chirurgicaux ou mieux, les masques filtrants de type FFP2. En théorie, et comme l’indique l’Afnor, le masque en tissu est destiné au grand public et notamment à toute personne saine ou asymptomatique. Très concrètement, il serait à utiliser lors des déplacements, de son domicile au lieu de travail par exemple, ou encore pour les courses. De fait, si on doit retourner sur son lieu de travail, l’Afnor recommande d’avoir 3 masques : 1 pour l’aller, 1 pour le retour et 1 de secours.

Attention aussi : pour l’Afnor, tous les modèles ne se valent pas. Par exemple, ceux avec des coutures verticales, le long du nez, de la bouche et du menton, présentent un risque de fuite par la couture.

Enfin, on le sait : le masque ne doit pas exonérer des autres gestes barrières, comme la distanciation physique, ou encore le lavage des mains.

Pour accéder à la plateforme, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
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