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L’activité vétérinaire passée au crible

Michaella Igoho-Moradel | 11.10.2018 à 15:16:15 |
Un chat que l’on vaccine
© SbytovaMN-istock

Le secteur d’activité vétérinaire, porté par les animaux de compagnie, enregistre une hausse de 3,6 % par an entre 2000 et 2016, selon l’Insee.

Le secteur d’activité vétérinaire est dynamique. Cette branche, créatrice d’emplois, a progressé de 3,6 % par an entre 2000 et 2016. À en croire les données publiées dans une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le 3 octobre, cette croissance est principalement portée par la médecine des animaux de compagnie. Les prix des services vétérinaires qui leur sont destinés ont progressé de 2 % en moyenne entre 2000 et 2016. Les Français apportent aussi de plus en plus d’importance aux soins de leurs compagnons à quatre pattes. À noter aussi que la France regroupe la plus grande population d’animaux de compagnie dans l’Union européenne. Leur nombre y augmente de façon constante (0,8 % en moyenne annuelle). Cet engouement est d’ailleurs confirmé par le succès des programmes télévisés dédiés au quotidien des vétérinaires. À l’inverse, les vétérinaires ruraux dégringolent. C’est sans surprise que l’Insee relève que leur activité décroît depuis 2008. Autre constat, la profession se féminise. L’institut note que 72 % des diplômés primo-inscrits à l’Ordre des vétérinaires en 2016 sont des femmes. 

La médecine féline dynamique
En 2016, le secteur d’activité vétérinaire a généré un chiffre d’affaires de 3,6 milliards hors taxes, soit une progression de 3,6 % par an entre 2000 et 2016. Une progression qui repose largement sur l’activité liée aux soins des animaux de compagnie (deux tiers de l’activité). Cette branche connaît, à elle seule, une croissance de 4,8 % en moyenne par an. Une dynamique également portée par la demande des ménages. Entre 2000 et 2016, leurs dépenses vétérinaires représentent respectivement 0,17 % et 0,24 % de leur budget. Les chiffres affinés de l’Insee révèlent que la médecine féline constitue une activité importante (31 % des ventes) en raison de la forte population de chats au sein des foyers. La médecine canine la talonne avec 28 % des ventes. Toutefois, l’Insee indique que cet écart n’est pas très représentatif, car « les frais vétérinaires moyens par chien sont sensiblement plus importants que ceux par chat ». Pour l’institut, la population des félins représente le double de celle des canidés, ce qui explique la part croissante des soins aux chats. Autre tendance, l’activité des nouveaux animaux de compagnie est en croissance, bien qu’elle soit plus faible (7 %) que celles des autres animaux de compagnie, et sa progression semble prometteuse.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1780.

Michaella Igoho-Moradel
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