Influenza aviaire : prolongation de la période d’étude de l’Anses - Le Point Vétérinaire.fr

Influenza aviaire : prolongation de la période d’étude de l’Anses

Tanit Halfon | 02.06.2020 à 09:57:19 |
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© iStock-zelg

Un nouvel arrêté repousse d’un an, jusqu’au 31 mai 2021, la période d’étude de l’Anses, visant à identifier les souches d’influenza aviaire faiblement pathogène présentes en élevage de palmipèdes prêts à gaver.

Publié au journal officiel du 31 mai, l’arrêt du 28 mai 2020 prolonge encore une fois la période de l’étude scientifique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur l’influenza aviaire. Lancée en juin 2018, cette étude a pour objectif d’identifier les différentes souches d’influenza aviaire faiblement pathogène présentes en élevage de palmipèdes prêts à gaver. Dans ce cadre, un dépistage virologique des lots de palmipèdes avant mouvement d’un site d’exploitation vers un autre, est requis toute l’année.

Par ailleurs, l’arrêté allonge également la période définie pour réaliser les prélèvements : dorénavant, il est possible de le faire moins de 13 jours (et plus 10 jours) avant le déplacement des animaux. Par contre, l’arrêté précise que ce délai sera à ramener à 10 jours en cas de passage à un niveau de risque modéré. Pour le reste, les pratiques ne sont pas modifiées : les prélèvements sont à faire sur 20 oiseaux, qui doivent être sélectionnées de telle manière à favoriser la représentativité du lot. De plus, dans le cas où les lots de palmipèdes regroupent moins de 800 individus, et que les animaux sont transférés dans des salles de gavages distantes de moins de 80 kilomètres des bâtiments de palmipèdes, les prélèvements peuvent être effectués 21 jours maximum avant le déplacement.

Coordonnée par l’Anses, en partenariat avec l’école nationale vétérinaire de Toulouse et le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), cette étude ambitionne aussi de mettre en évidence des facteurs de risque d’infection des élevages. Les résultats permettront ainsi aux gestionnaires de risque d’affiner les modalités de surveillance des exploitations de palmipèdes et de gestion des lots positifs vis-à-vis de l’influenza aviaire faiblement pathogène. A noter que les prélèvements réalisés pour le dépistage virologique avant mouvement sont à la charge des exploitants, relevant des autocontrôles.

Ce dépistage n’est pas le seul auquel sont soumis les exploitations de palmipèdes. En effet, depuis l’arrêté du 10 juillet 2017, un dépistage sérologique a été également rendu obligatoire. Ainsi, chaque unité de production de reproducteurs ou futurs reproducteurs des espèces de palmipèdes doit faire l’objet d’un dépistage sérologique chaque année, sur 60 oiseaux.

Pour consulter l’arrêté, cliquez sur ce lien.

Pour consulter l’arrêté du 8 février 2016 relatif aux mesures générales de biosécurité en filière avicole, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
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