Influenza aviaire hautement pathogène : l’extension de poursuit - Le Point Vétérinaire.fr

Influenza aviaire hautement pathogène : l’extension de poursuit

Tanit Halfon | 21.01.2020 à 12:40:30 |
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© iStock-zelg

Sept pays ont confirmé la présence du virus, dont l’Allemagne qui a détecté le virus dans l’avifaune sauvage, à proximité de la frontière polonaise.

Ils sont désormais 7 pays à avoir confirmé la présence du virus Influenza aviaire hautement pathogène de sous-type H5, derniers en date l’Allemagne, la République Tchèque et l’Ukraine.

En Allemagne, le virus de sous-type H5N8 a été détecté chez une foulque macroule près de la frontière polonaise, le cas ayant été confirmé le 19 janvier. La République Tchèque a déclaré le 17 janvier un foyer domestique H5N8, une basse-cour de 12 oiseaux (espèce non précisée), située dans le centre du pays. Enfin, l’Ukraine a confirmé aussi un foyer domestique H5N8 le 19 janvier, un élevage de près de 100 000 volailles (espèce non précisée).

Avant eux, la Pologne et la Slovaquie, suivie de la Hongrie et la Roumanie, avaient confirmé la présence du virus dans leur compartiment domestique, au sein de basse-cours et d’élevages. La Pologne avait aussi détecté un cas chez un faucon (confirmation le 7 janvier), dans la région de Lublin à l’est du pays.

En 2019, plusieurs foyers d’IAHP avaient été enregistrés dans des élevages en Europe, mais ils concernaient uniquement la Bulgarie, avec le dernier cas qui remontait à avril dernier.

Un risque pour la France ?

La France est indemne depuis le 27 octobre 2017. Depuis cette date, seuls des foyers d’influenza aviaire faiblement pathogène ont été détectés, la plupart via la surveillance programmée. L’année 2020 sera-t-elle celle du retour de l’influenza aviaire hautement pathogène sur le territoire français ? C’est en tout cas ce que craint la Direction générale de l’alimentation (DGAL). Dans une note datée du 16 janvier dernier, elle indique qu’il existe « un risque important via les mouvements et en particulier les transporteurs en provenance d’Europe de l’est mais aussi les transports de volailles vivantes de la France vers la Pologne. » Dans ce contexte, elle appelle à appliquer les mesures de biosécurité, dont le nettoyage et la désinfection. Le risque lié à la faune sauvage apparaît, lui, limité. Par ailleurs, elle signale que « la morbidité et la mortalité observées sont irrégulières et parfois limitées », et que toutes les espèces et types de production sont concernés.. Dans ce cadre, elle appelle à la vigilance pour détecter précocement la maladie.

Tanit Halfon
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