Après la Pologne, des cas ont été confirmés dans des élevages en Slovaquie, en Hongrie et en Roumanie.
Le début de l’année 2020 est marqué par la présence de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevages en Europe de l’est. Après la confirmation de sept foyers H5 et H5N8 en Pologne, c’est au tour de la Slovaquie, de la Hongrie et de la Roumanie d’être touchés. Pour la Slovaquie, un foyer H5 N8 a été confirmé dans une basse-cour (22 poules) le 09 janvier 2020, à l’ouest du pays. Selon les autorités sanitaires, aucun mouvement ou échange n’aurait été effectué depuis avril 2018 (œufs pour consommation personnelle). Pour la Hongrie, deux foyers domestiques ont été confirmés. Le premier, un foyer H5N8, le 12 janvier 2020 dans un élevage de 53 500 dindes situé à l’ouest du pays. Le deuxième, toujours H5N8, dans un élevage de 115 548 de canards le 14 janvier dans l’est du pays. Enfin, pour la Roumanie, le premier foyer domestique, H5N8, a été confirmé le 14 janvier, dans un élevage de 18 699 poules pondeuses du nord-ouest du pays.
En Pologne, la maladie s’étend avec 4 nouveaux foyers déclarés.
L’année 2019 avait été relativement calme en matière d’IAHP. Ainsi, les seuls foyers domestiques enregistrés concernaient la Bulgarie, le dernier cas signalé datant d’avril dernier. Pour le compartiment sauvage, un faucon a été trouvé positif pour le virus en Pologne le 07 janvier 2020, dans la région de Lublin, dans le même village que cinq des sept foyers polonais (village de Lubartowski). Néanmoins, selon l’Office français de la biodiversité (OFB), ce cas serait directement associé aux foyers domestiques et ne serait pas un cas migratoire. En outre, l’OFB précise que l’on n’observe pas, pour l’instant, de migration descendante du nord-est vers le sud-ouest. Au contraire, c’est l’inverse qui devrait être bientôt observé (du sud vers le nord/nord-est).
Pour rappel, la France est indemne depuis le 27 octobre 2017. Depuis cette date, seuls des foyers d’influenza aviaire faiblement pathogènes ont été détectés, la plupart via la surveillance programmée.
Pour en savoir plus, cliquez sur ces liens : (1) (cas en Hongrie et Slovaquie), (2) (cas en Pologne et Slovaquie).
