Il faut améliorer la biosécurité en élevage porcin - Le Point Vétérinaire.fr

Il faut améliorer la biosécurité en élevage porcin

Tanit Halfon | 14.12.2017 à 10:23:24 |
Vétérinaire avec éleveur
© RGtimeline – istock

Pour son congrès annuel, l’Association française de médecine vétérinaire porcine s’est réunie les 30 novembre et 1er décembre à Rennes autour de la biosécurité dans l’élevage porcin. Que ce soit en biosécurité externe ou interne, des progrès restent à faire.

En matière de biosécurité dans les élevages porcins, thème retenu cette année pour le congrès de l’Association française de médecine vétérinaire porcine (AFMVP), le praticien se doit de revêtir l’habit du coach. « Aujourd’hui, le travail du vétérinaire consiste non seulement à donner des conseils, mais aussi à vérifier qu’ils ont bien été suivis. Et à réfléchir à des solutions si ce n’est pas le cas. » Ce rôle, souligné par Jeroen Dewulf, de la faculté vétérinaire de Gand (Belgique), est apparu crucial, face à une situation qui semble stagner depuis quelques années. En témoigne une évaluation réalisée dans 77 élevages naisseurs-engraisseurs en 2012, qui avait montré de nombreuses lacunes, notamment dans la quarantaine, la qualité de l’eau d’abreuvement, la gestion des cadavres, l’hygiène au niveau de l’embarquement des porcs et la rigueur de la conduite d’élevage. En 2016-2017, une synthèse de 22 audits réalisés par l’Ifip, Institut du porc, avait révélé une grande disparité entre les élevages en matière de biosécurité, avec un taux de réponse global des points “à revoir” de 33 %. « On n’a pas beaucoup progressé, malgré les actions de sensibilisation du plan ÉcoAntibio 1 », souligne Isabelle Corrégé, de l’Ifip. Au travers de présentations de plusieurs cas cliniques, d’études scientifiques et de conférences plus théoriques, les participants ont pu revoir les principes de base de la biosécurité, et appréhender les principaux axes de progrès et les freins à la mise en œuvre de ces mesures.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 34-35 de La Semaine Vétérinaire n° 1744.

Tanit Halfon
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