Dans les Pays de la Loire, l’augmentation du nombre de foyers ralentit notamment en Vendée, tandis que la situation reste stable en Bretagne.
Le décompte continue pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) mais il semble bien y avoir un ralentissement de l’épizootie dans le grand ouest. Au 12 avril 2022, 1255 foyers en élevage ont été confirmés, dont 788 dans les Pays de la Loire. Au 8 avril, cette région totalisait 776 foyers en élevage; au 4 avril, 734. En Bretagne, la situation reste stable avec toujours 6 foyers en élevage, répartis dans 3 départements : le Morbihan(3), l’Ille-et-Vilaine (2) et le Finistère (1).
Dans le sud-ouest, la zone initialement touchée autour des Landes/Gers/Pyrénées-Atlantiques est stabilisée depuis le début du mois de mars. Par contre, pas loin, la situation reste évolutive dans le Lot, en Dordogne et en Corrèze. Dans le Lot, depuis la confirmation des deux premiers foyers le 17 mars dernier, ce sont désormais 27 foyers qui sont confirmés au 12 avril, contre 24 le 8 avril. En Dordogne, la situation est de la même manière évolutive : au 5 avril, les trois premiers foyers du département avaient été confirmés ; au 12 avril, on compte désormais 18 foyers. La situation est beaucoup plus stable en Corrèze puisqu’on y dénombre uniquement 3 foyers depuis la confirmation du premier cas le 1er avril.
Au vu de la dynamique virale toujours en cours dans différentes zones du territoire, la vigilance reste donc toujours de mise. L'évolution des prochains jours permettra de confirmer, ou pas, le ralentissement de l'épizootie.
