Il s’agit du 4e foyer en élevages de volailles pour la saison 2022-2023.
Les détections de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène se poursuivent. Après les deux foyers dans le Morbihan dans des élevages de dindes, et de canards, et celui de l’Ain dans un élevage de canards, un 4e foyer a été confirmé en Ille-et-Vilaine, aux alentours de Rennes le 28 août 2022 dans un élevage de 4500 poules pondeuses. Dans ce département, un foyer avait aussi été notifié en avifaune captive le 22 août à Saint-Ouen-la-Chapelle dans une basse-cour. Par ailleurs, dans la Somme, deux autres foyers chez des détenteurs de canards appelants avec basses-cours, avaient aussi été détectés le 19 et 20 août : ces deux foyers étaient en lien épidémiologique avec un foyer primaire à Heilly et un foyer secondaire à Le Titre.
Une dynamique virale européenneLa France n’est évidemment pas le seul pays d’Europe à être concerné par des foyers d’IAHP en plein été, alors qu’il s’agissait auparavant d’une période creuse pour la maladie. Selon le dernier bulletin de veille épidémiologique de la plateforme ESA, 7 autres pays sont concernés par des foyers en élevages de volailles ou en avifaune captive : Allemagne, Espagne, Moldavie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni et Russie. En Belgique, Danemark, Finlande, Irlande, et Norvège, plusieurs cas en avifaune sauvage ont été détectés. Au total, 29 foyers en élevage ont été confirmés au 5 septembre 2022, avec notamment les Pays-Bas( 8 foyers) et l’Allemagne (7 foyers). Pour comparaison, l’an dernier, au 6 septembre 2021, 1 seul foyer en élevage avait été confirmé en Pologne. Par ailleurs, les notifications au avifaune sauvage libre sont également beaucoup plus importantes que l’an dernier, avec une plus grande diversité dans les espèces touchées. En particulier, les fous de bassan en France ce qui n’était pas le cas l’an dernier. En France, c’est toute la côte nord et ouest qui est touchée par des mortalités dans le compartiment sauvage, des Hauts-de-France jusqu’en Gironde.
