IAHP : les foyers domestiques continuent d’augmenter - Le Point Vétérinaire.fr

IAHP : les foyers domestiques continuent d’augmenter

Tanit Halfon | 15.01.2021 à 17:00:18 |
canards
© istock-jedsadabodin

Au 14 janvier, on dénombre 282 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène en France.

Le nombre de foyers domestiques d’influenza aviaire hautement pathogène est encore en hausse, apprend-on du dernier communiqué du ministère de l’agriculture. Au 14 janvier, ce sont désormais 282 foyers d’IAHP qui sont enregistrés, soit 85 foyers de plus depuis le 11 janvier. 270 foyers sont situés dans le sud-ouest avec le département des Landes qui est le plus touché avec 239 foyers, suivi de loin par les Pyrénées-Atlantiques (15 foyers), le Gers (14), et les Hautes-Pyrénées (2). En dehors de cette zone, les 12 foyers restants sont dispersés : Corse, Vendée, Deux-Sèvres et Yvelines. 9 cas ont aussi été répertoriés dans l’avifaune sauvage, dans 7 départements également de manière dispersée.

Depuis le début de l’épizootie, ce sont 1,116 millions de volailles, surtout des canards, qui ont été abattus dans le sud-ouest, soit dans des foyers, soit dans le cadre des abattages préventifs. Pour rappel, cas abattages préventifs ne sont pas systématiques mais décidés par le Préfet. Cinq départements peuvent faire l’objet de mesures d’abattages préventifs (arrêté du 11 janvier 2021) : le Gers, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées et enfin le Lot-et-Garonne. Pour ce dernier, seules certaines communes limitrophes du Gers, sont concernées par les mesures d’abattage préventif, à savoir, Saint-Pé-Saint-Simon, Sainte-Maure-de-Peyriac, Sos, Poudenas, Réaup, Lisse, Mézin, Andiran, Lannes, Moncrabeau, Fréchou et Lasserre. Pour les 4 autres, ce sont les élevages de l'ensemble du département qui sont concernés pour ce dispositif.

Pour rappel, le premier foyer d’IAHP dans un élevage professionnel a été annoncé le 8 décembre par les autorités sanitaires. Il s’agissait d’un élevage de 6 000 canards situés dans les Landes. Avant lui, les tout premiers foyers avaient été déclarés dans des enseignes de jardinage (rayons animalerie) en Corse d’abord, puis un deuxième dans les Yvelines. Les enquêtes avaient révélé que ces deux foyers avaient une source commune de contamination : un particulier résidant dans le département du Nord, qui a vendu ses oies à un négociant, qui travaillait avec les magasins de jardinage de Corse et des Yvelines. Aucun cas d’IAHP n’a été détecté dans un rayon de 10kms autour de l’habitation du particulier. Par ailleurs, des analyses faites dans d’autres animaleries que le négociant approvisionnait, s‘étaient toutes révélées négatives.

Tanit Halfon
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