IAHP : les experts de l’Anses concluent « qu’il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque » - Le Point Vétérinaire.fr

IAHP : les experts de l’Anses concluent « qu’il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque »

Tanit Halfon | 18.02.2020 à 13:16:07 |
canards
© iStock-CreativeNature_nl

Malgré la circulation du virus d’influenza aviaire hautement pathogène en Europe de l’est, l’Agence de sécurité sanitaire estime le niveau de risque négligeable pour la France. L’arrivée d’une vague de froid pourrait néanmoins faire évoluer les conclusions de l’évaluation des risques.

La récente détection de plusieurs foyers et cas d’influenza aviaire hautement pathogène en Europe de l’est, et notamment en Allemagne, n’est pas inquiétante pour la France, selon les auteurs du dernier avis de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses). Saisi en urgence par la Direction générale de l’alimentation, l’Agence devait indiquer sur une élévation du niveau de risque était nécessaire, notamment dans certaines zones (zones humides, et zones à forte densité d’élevage plein air).  La conclusion est rassurante : «  dans la situation actuelle, il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque de négligeable à modéré, quelles que soient les zones considérées (humides, forte densité d’élevages plein air, reste du territoire). »

Selon les experts, l’introduction des virus serait plus probablement liée par l’avifaune sauvage*, notamment car il a été observé « de nombreux foyers dans un délai court sur une zone très étendue (sept pays) ». Néanmoins la France, si elle se situe dans « un couloir actif de migration ascendante », ce dernier est « en amont des zones infectées dans ce couloir ».

Malgré tout, les experts soulignent qu’un changement des conditions météorologiques, à savoir une vague de froid intense et prolongée, pourrait les amener à revoir leur copie. Si c’est le cas, le risque est que les oiseaux migrateurs se réfugient vers le sud-ouest de l’Europe.

Plusieurs recommandations sont faites malgré tout, notamment un renforcement de la surveillance de l’avifaune sauvage pour augmenter la sensibilité de détection du virus.

Pour consulter l’avis, cliquez sur ce lien.

* Si l’avifaune est incriminée, les auteurs du rapport indiquent que rien ne permet de conclure que ces migrations ascendantes auraient été à l’origine de l’arrivée du virus en Europe de l’est. Aucune autre hypothèse d’introduction n’est indiquée.

Tanit Halfon
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