IAHP : 453 foyers domestiques au 5 février - Le Point Vétérinaire.fr

IAHP : 453 foyers domestiques au 5 février

Tanit Halfon | 09.02.2021 à 11:06:41 |
élevage oies
© iStock-garethkirklandphotogrphy

Les déclarations de foyers domestiques d’influenza aviaire hautement pathogène continuent, avec 453 foyers qui ont été annoncés à la date du 5 février.

Selon le dernier bilan du ministère de l’Agriculture, la France totalise 453 foyers domestiques d’influenza aviaire hautement pathogène, à la date du 5 février, ce qui correspond à 32 foyers de plus depuis le 1er février (421 foyers). Pour rappel, au 1er janvier, seuls 61 élevages avaient été déclarés positifs par le ministère.

A cela s’ajoute 13 cas dans l’avifaune sauvage(vs 11 cas le 1er février), répartis dans 10 départements différents (vs 9 départements le 1er février).

337 foyers domestiques dans les Landes

Le sud-ouest est la zone la plus touchée, avec en premier, le département des Landes qui compte 337 foyers (contre 324 au 1er février), suivi de loin par les Pyrénées-Atlantiques avec 49 foyers (vs 40 au 01/02), le Gers avec 44 foyers (vs 37 au 01/02), puis encore plus loin les Hautes-Pyrénées avec 7 foyers (vs 5 au 01/02). Le nombre de foyers reste stable dans les départements du Lot-et-Garonne et de Haute-Garonne par rapport au 1er février, avec respectivement 2 foyers, et 1 foyer.

En dehors de cette zone, les foyers domestiques restants, au nombre de 13 (vs 12 foyers au 1er février), sont dispersés, et concernent 6 départements à savoir la Haute-Corse et la Corse-du-Sud, les Yvelines, la Vendée, les Deux-Sèvres, et les Ardennes. C’est le département des Ardennes qui est le dernier touché, avec une suspicion clinique dans une basse-cour, qui avait été annoncée le 30 janvier dernier….et qui a donc été confirmée. Pour rappel, les toutes premières déclarations d’IAHP concernaient la Corse et les Yvelines, avec des cas détectés chez des volailles détenues par des enseignes de jardinage à la mi-novembre. Il était apparu des enquêtes épidémiologiques que ces deux foyers avaient la même source de contamination, un particulier résidant dans le département du Nord, qui a vendu ses oies à un négociant, qui travaillait avec les magasins de jardinage de Corse et des Yvelines.

Une baisse de l’incidence

Face à cette épizootie de grande ampleur, les autorités sanitaires ont décidé de mettre en place des mesures d’abattages préventifs. Au 25 janvier, 2 millions de volailles, surtout des canards, ont été abattus dans le sud-ouest dans le cadre d’un foyer ou des abattages préventifs.

Malgré la hausse du nombre de déclarations, il semble que la situation soit en train de s’améliorer. En effet, est notée une baisse du nombre de confirmation par semaine (source plateforme ESA).  Ainsi, pour la 1ère semaine de janvier, presque 140 foyers domestiques avaient été confirmés positifs, contre un peu moins de 100 la 2ième semaine de janvier, près de 80 la 3ième semaine de janvier et environ 20 la 1ère semaine de février. Cette baisse d’incidence est principalement liée à la baisse des confirmations dans le département des Landes.

Cette même tendance est observée dans les élevages à l’échelle européenne, bien que l’Italie et la Roumanie aient déclaré pour la premier fois des foyers domestiques. Toutefois, le virus reste présent dans l’avifaune sauvage. A ce sujet, un nouveau sous-type , H5N4, a été détecté chez un cygne en Allemagne le 9 janvier dernier, dans la région du lac de Constance.

Tanit Halfon
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