Le Parlement grec a adopté à l'unanimité un nouvel amendement signé par les ministres des Finances, de la Justice, de l'Intérieur et de l'Agriculture le 5 novembre 2020. Il fait de la maltraitance animale, auparavant qualifiée de simple délit, « un crime passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison ».
L'amendement stipule que « la cruauté envers les animaux et en particulier le fait de tuer ou torturer des animaux en leur infligeant de façon intentionnelle des douleurs physiques ou un épuisement physique grave, mettant en danger leur santé, en particulier par empoisonnement, pendaison, noyade, brulure ou mutilation, doit être puni d’un emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans ». Cette peine d'emprisonnement s’accompagnera, pour quiconque abuse ou tue des animaux, d'une amende quotidienne comprise entre 50 et 100 euros pour un maximum de 500 jours. La peine d'emprisonnement minimale sera d'un an. Jusqu'à présent, l'infraction était un délit et la ...
Ce contenu est réservé aux abonnés
de La Semaine Vétérinaire
Déjà abonné ?
Identifiez-vous
Pas encore abonné ?
Profitez vite de nos offres
Bénédicte Iturria