France Relance : vers une modernisation des élevages et des abattoirs - Le Point Vétérinaire.fr

France Relance : vers une modernisation des élevages et des abattoirs

Clothilde Barde | 28.09.2020 à 11:38:35 |
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© Tomwang112

Les mesures du Plan de Relance national, France Relance, en faveur de la modernisation des élevages et des abattoirs, ont été présentées le 24 septembre dernier par le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie.

La souveraineté alimentaire de la France est l’un des objectifs du gouvernement pour répondre à la crise sanitaire de grande ampleur qui traverse actuellement le pays. En effet, « pour répondre aux exigences alimentaires (qualité, origine et mode de production) des consommateurs, cette solution est une opportunité sans pour autant le faire peser, comme c’est le cas depuis des années, sur le revenu des agriculteurs et éleveurs » indique le communiqué du gouvernement du 24 septembre dernier.
Un financement important
C’est pourquoi, dans le cadre du plan de relance national, le ministre a annoncé le financement d’un Plan de modernisation des abattoirs de 130 M€, un Pacte « bio-sécurité – bien-être animal » en élevage de 100 M€ et enfin, un Plan de soutien à l’accueil des animaux abandonnés et en fin de vie de 20 M€. Ce dernier devrait permettre « de renforcer la compétitivité tout en répondant aux exigences d’hygiène alimentaire; d’investir dans la biosécurité pour réduire l’exposition aux crises sanitaires de demain en garantissant la prévention des maladies animales (peste porcine, tuberculose bovine, influenza aviaire…) et d’accompagner les éleveurs dans les investissements à venir ». 
Trois grands volets 
Avec le budget alloué par le gouvernement, le soutien à l’élevage se fera par un Pacte permettant aux éleveurs d’investir pour renforcer la prévention des maladies animales tout en améliorant les conditions d'élevage au regard du bien-être animal. Les abattoirs devraient bénéficier d’un soutien aux investissements pour mieux répondre aux exigences d’hygiène alimentaire et de protection animale, améliorer les conditions de travail des opérateurs tout en assurant une manipulation respectueuse du bien-être animal, moderniser les outils d’abattage et de première transformation et améliorer la compétitivité de ces entreprises et enfin les préparer au respect des exigences à l’export. Enfin, le dernier volet du budget aidera le secteur associatif et les refuges pour faciliter notamment l’accès aux soins vétérinaires.

Clothilde Barde
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