L’Anses s’est prononcée sur le risque d’apparition d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse en France en fonction des voies d’introduction possibles.
Selon l’avis de l’Anses, le plus gros risque de voir apparaître un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (Lumpy skin disease) provient de l’introduction de bovins vivants introduits à des fins d’élevage depuis la zone à risque. Aucun animal n’est importé à destination de l’abattoir.
L’Anses évalue la probabilité d’apparition d’un foyer faible à très faible, soit 3 à 5 sur l’échelle Afssa 2008 qui va de 0 à 9, dans le cas d’introduction de bovins vivants, ou de stomoxes ayant voyagés avec, e, provenance de la zone à risque. Cette zone est constituée par les pays atteints depuis 2015 (la Grèce, la Bulgarie, l’ancienne république yougoslave de Macédoine, la Serbie, le Kosovo, l’Albanie et le Monténégro) et par ceux qui leurs sont frontaliers, mais encore indemnes (Roumanie, Croatie, Hongrie, Ukraine et Bosnie-Herzéovine).
La probabilité d’apparition d’un foyer est jugée nulle à quasi-nulle à minime dans le cas de d’introduction de bovins vivants destinés à l’abattoir, de semence fraiche, ovules ou embryons congelés ou non, et par des transports ayant été en contact avec des bovins infectés. Elle est nulle pour toutes les autres voies d’introduction envisagées.
