Élections départementales : les vétérinaires qui s'engagent - Le Point Vétérinaire.fr

Élections départementales : les vétérinaires qui s'engagent

Serge Trouillet | 06.03.2015 à 11:29:18 |
© © Vladimir Cetinski - Istock

Les premières élections départementales de la fin du mois de mars vont permettre de renouveler la totalité des membres de l'assemblée qui prendra le nom, à l'issue du scrutin, de conseil départemental. Des vétérinaires comptent y prendre toute leur place.

La réforme de 2013 des élections départementales sonnera-t-elle le glas des petits élus ruraux, bien implantés sur leur territoire comme l'ont toujours été les vétérinaires des campagnes ? Au nom du principe d'égalité devant le suffrage, édicté par une décision du Conseil constitutionnel, les cantons ont en effet été rééquilibrés démographiquement, entre 20 000 et 30 000 habitants. Leur nombre a donc été réduit de moitié et le poids des cantons ruraux est ainsi diminué par rapport à celui des cantons urbains. « Le redécoupage actuel donne l'avantage aux élus politisés, professionnels, bien installés, aux dépens d'élus qui demeuraient plutôt dans le registre de la proximité comme peuvent l'être les vétérinaires », observe Fawaz Karimet (T 83), praticien canin à Laon, dans l'Aisne.

Dans un département rural, Fawaz Karimet est un urbain. La notoriété du vétérinaire, en ville, ne constitue pas nécessairement à ses yeux un atout : « cela peut être une arme à double tranchant. Bien gagner sa vie, même quand on milite à gauche, peut susciter l'envie ». Conseiller municipal de Laon, il se représente pour la quatrième fois aux élections appelées aujourd'hui départementales, pour tenter de conserver son siège et sa fonction de vice-président en charge des affaires sociales dans le futur conseil départemental de l'Aisne. Investi par le parti socialiste en 2007 et 2012, pour les élections législatives, il a dû à chaque fois faire face à forte concurrence en la personne du député René Dosière, qui s'est illustré dans le contrôle des dépenses de la présidence de la République et qui a été exclu du PS. Mais pour Fawaz Karimet, « ce n'est que partie remise » ...

Découvrez la suite de l'article dans La Semaine Vétérinaire n°1621 du 13 mars prochain

Serge Trouillet
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