Economie: l’agriculture française devrait aussi bénéficier du Plan de relance - Le Point Vétérinaire.fr

Economie: l’agriculture française devrait aussi bénéficier du Plan de relance

Clothilde Barde | 08.09.2020 à 08:00:00 |
vache
© pixinoo

Après avoir rappelé son importance lors de la crise sanitaire du Covid-19, le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire français devrait être une priorité du budget gouvernement sur le plan européen mais aussi national.

« La transition écologique est un des objectifs du plan de relance destiné à soutenir l’économie française » a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, le 3 septembre dernier. En effet, ce sont 1,2 milliards d’euros sur les 100 milliards d’euros du Plan de relance destinés à soutenir l’économie française qui seront consacrés au soutien des secteurs agricole et agroalimentaire français pour redonner un peu de compétitivité à un secteur qui a souffert pendant la crise sanitaire, et le préparer aux enjeux climatiques de demain. Parmi les mesures annoncées, pour satisfaire les exigences grandissantes des consommateurs français sur le bien-être animal, le plan prévoit 250 millions d'euros pour la "modernisation des abattoirs" et la "biosécurité en élevage" ainsi qu'un plan pour "l'accueil des animaux abandonnés et en fin de vie".
Un secteur stratégique
Ainsi, comme l'a indiqué Julien Denormandie, ministre de l’agriculture, à l’occasion du Conseil informel des ministres de l’agriculture le mardi 1er septembre à Coblence (Allemagne), « il est important d’affirmer la souveraineté alimentaire au niveau européen. Celle-ci repose sur le bon fonctionnement du marché unique, sur la sécurisation des approvisionnements et le développement de l’autonomie stratégique de secteurs comme les protéines végétales ».
Vers une évolution de l’étiquetage européenne
De plus, comme le propose l’avis d’expérimentation d’un étiquetage des produits d’origine animale en France remis par le CNA en juillet dernier, le ministre il a également rappelé « son attachement aux informations légitimes que sont en droit d’attendre les consommateurs, tant sur l’origine des produits alimentaires et de leurs ingrédients, que sur les conditions d’élevage et de bien-être des animaux ». Il plaide d’ailleurs « pour une approche harmonisée au niveau européen, qui permette des choix de consommation éclairés ».
La PAC, levier d’évolution
Enfin, les priorités françaises pour la réforme de la PAC ont été abordées dont l’importance de l’ambition environnementale de la future PAC qui doit reposer sur des critères communs à tous les Etats membres, pour éviter toute distorsion de concurrence liée aux modes de production. 

Clothilde Barde
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