L’association des fabriquants de compléments et fournisseurs d’additifs et ingrédients fonctionnels pour l’alimentation animale (AFCA-CIAL) a présenté les solutions apportées par les professionnels de la nutrition animale face aux attentes des politiques et des filières de production animale.
Alors que l’Europe s’engage en faveur de l’écologie à long terme avec son Pacte vert, les entreprises du secteur de l’alimentation animale ont un vrai rôle à jouer en développant, en innovant et en valorisant toute une gamme de solutions alimentaires pour s’orienter vers un système alimentaire plus durable, ont-ils annoncé à l’occasion de leur assemblée générale qui s’est tenue le 3 juin dernier. En effet, la commission européenne propose une vision globale pour réduire l’empreinte écologique et climatique du système alimentaire, mener une transition mondiale vers une durabilité compétitive, exploiter les nouvelles opportunités comme l’économie circulaire ou le carbone farming…
Des recherches à poursuivre
Dans ce contexte, les enjeux en matière de santé des animaux (bien-être, résistance aux stress, démédication ou lutte contre l’antibiorésistance) sont cruciaux pour la performance et la pérennité des élevages de demain, car un animal en bonne santé, bien nourri et élevé dans de bonnes conditions permet une meilleure production de laits, d’œufs ou de viande. Or, comme l'a indiqué la Commission européenne, la réforme de la PAC devra permettre de répondre à ces ambitions. Mais aujourd’hui, les éleveurs se tournent également vers leurs fabricants d’aliments qui eux-mêmes attendent des fournisseurs d’additifs et des firmes services des solutions nutritionnelles et un accompagnement. Pour cela, comme l’a indiqué l’AFCA-CIAL, des micro ingrédients comme les vitamines, oligoéléments acides aminés et actifs spécifiques ajoutés à l’alimentation, doivent encore être dévelloppés et rendus plus efficaces.
Un cadre réglementaire à définir
Le secteur de la nutrition animale y voit un champ d’opportunités. Ainsi, à l’instar des extraits de plantes pour réduire l’usage des antimicrobiens, des enzymes pour réduire les rejets dans l’environnement ou des aliments diététiques pour maintenir les animaux en bonne santé, les entreprises du secteur développent, innovent, valorisent toute une gamme de solutions qui déjà aujourd’hui feront partie de la réponse pour aller vers un système alimentaire plus durable. Mais pour répondre à ces grandes ambitions, il faudra également l’appui du législateur. Un cadre réglementaire adapté est nécessaire pour favoriser ces nouvelles innovations, protéger le modèle agricole, les entreprises et leur savoir faire et assurer la pérennité des élevages, ont ainsi conclu les représentant de l’AFCA-CIAL.
