Les enseignants-chercheurs en maladies contagieuses des 4 écoles vétérinaires ont pour projet d’élaborer des cours en ligne sur les principales maladies réglementées. A terme, ils seront libres d’accès.
Dans le cadre d’un appel à projets de la Direction générale de l’alimentation pour l’innovation pédagogique dans le domaine de la santé publique vétérinaire, les enseignants des unités d’enseignement de maladies réglementées des 4 écoles vétérinaires lancent un nouveau chantier dans l’évolution de la formation initiale : des cours en ligne. « En complément des polycopiés déjà accessibles en ligne*, nous allons proposer des cours en ligne sur six maladies réglementées, à savoir la peste porcine africaine, la rage, la brucellose, la tuberculose, l’influenza aviaire et la fièvre aphteuse. A la différence des MOOC, ils seront accessibles en permanence », explique Maria-Halima Laaberki, enseignante-chercheuse en pathologie infectieuse à VetAgro Sup et coordinatrice du projet. L’objectif : que les étudiants se les approprient afin que le présentiel soit allégé et fortement représenté par des travaux dirigés interactifs. « L’essentiel du budget est dédié au développement des cours, mais une partie sera attribuée à ces mises en situation », précise l’enseignante. Les enseignants en maladies contagieuses des 4 écoles collaborent depuis longtemps ensemble. Les polycopiés sont d’ailleurs le fruit d’un travail commun. C’est donc tout naturellement que ce projet de cours en ligne a vu le jour, comme l’a souligné l’enseignante : « Cela faisait longtemps que l’on en parlait, mais il nous manquait les moyens ».
Des cours accessibles aux vétérinaires praticiens
La formation initiale n’est pas la seule concernée : la formation continue aussi. « C’est aussi une attente des vétérinaires sanitaires, que nous rencontrons lors de la formation habilitation sanitaire », explique Maria-Halima Laaberki. Ainsi, si en première intention, ces cours en ligne seront uniquement destinés aux étudiants vétérinaires, à terme, comme pour les polycopiés, ils seront totalement libres d’accès. « Tous les praticiens sont visés, y compris ceux formés à l’étranger, ajoute-t-elle. Afin de se préparer à la formation préalable à l’obtention de l’habilitation sanitaire qui se déroule dans chacune des écoles, les vétérinaires pourront consulter les cours avant de suivre leur formation, afin d’aller au plus vite dans le concret et de se concentrer sur l’étude de situations complexes ». Rendez-vous dans 3 ans !
* En libre accès sur la plateforme pédagogique de l’école nationale vétérinaire d’Alfort.
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