De nouvelles règles pour conserver son titre de spécialiste vétérinaire - Le Point Vétérinaire.fr

De nouvelles règles pour conserver son titre de spécialiste vétérinaire

Tanit Halfon

| 07.12.2021 à 17:01:00 |
© iStock-MorsaImages

Outre le sujet des écoles vétérinaires privées, le décret du 23 novembre 2021 actualise aussi les règles relatives à la spécialisation vétérinaire.

Le décret du 23 novembre 2021 n’a pas que défini les conditions d’obtention d’un agrément pour les établissements d’enseignement supérieur agricoles qui voudraient préparer au diplôme d’Etat de docteur vétérinaire. Il a aussi introduit des modifications pour la spécialisation vétérinaire.

Ainsi, dorénavant, pour qu’un titulaire du diplôme d’études spécialisées vétérinaires (DESV) conserve son titre de spécialiste, il faudra justifier d’une mise à jour régulière de ses connaissances et compétences.

Cette décision a été validée par le Conseil national de la spécialisation vétérinaire (CNSV), afin d’harmoniser les règles entre les DESV et les Collèges européens de spécialisation vétérinaire. En effet, les titulaires de Collèges européens doivent justifier, tous les 4 à 5 ans, du maintien de  leurs compétences, tandis que jusqu’à maintenant, les titulaires des DESV étaient considérés comme spécialistes à vie, dès l’obtention du diplôme.

Des précisions seront publiées d'ici le 20 juin 2022 par le CNSV. On sait toutefois déjà que le délai accordé aux titulaires du DESV pour respecter cette nouvelle condition et conserver leur titre de spécialiste, est fixé au 30 juin 2027.

Cette évolution s’inscrit dans un contexte plus global de mise à jour des sujets relatifs à la spécialisation vétérinaire. Fin 2019, les compétences du CNSV avaient été transférées à l’Ordre vétérinaire, au lieu de rester sous les commandes de l’Etat. Au printemps 2021, de nouveaux textes réglementaires ont rendu obligatoire l’obtention d’une habilitation, valable 5 ans, pour les ENV, pour pouvoir délivrer un DESV.  4 DESV – anatomie pathologique, ophtalmologie, sciences de l’animal de laboratoire, élevage et pathologie des équidés – seront maintenus.

Tanit Halfon

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