Covid-19 : les industriels de la santé animale mobilisés - Le Point Vétérinaire.fr

Covid-19 : les industriels de la santé animale mobilisés

Michaella Igoho-Moradel | 25.03.2020 à 18:07:41 |
vaccin
© Isaac74

Le Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV) appelle les pouvoirs publics à contribuer à assurer le fonctionnement des usines de productions de vaccins et médicaments vétérinaires.

« Nos produits de santé animale sont un apport essentiel de la production alimentaire. Seuls les produits provenant d'animaux sains peuvent entrer dans la chaîne alimentaire » a rappelé le Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV) dans une réponse adressée au Gouvernement dans laquelle il réaffirme la mobilisation des industriels de la santé animale contre le Covid-19.

Face à la crise, les industriels restent mobilisés pour approvisionner les vétérinaires en diagnostics et médicaments afin de leur permettre de maintenir la continuité des soins aux animaux, les actions de prévention pour soutenir l’élevage et l’alimentation du pays, le contrôle des maladies contagieuses, et finalement, protéger le bien-être animal et la santé publique. Ils poursuivent leur implication pour assurer la continuité de leur activité industrielle en France, contribuer à l’économie du pays et à la sécurité animale. « Nous nous sommes organisés pour assurer la sécurité de nos personnels notamment sur les sites de production » souligne le SIMV. 

Alors que les pouvoirs publics rappellent l’importance de la sécurisation du processus de fabrication et d’approvisionnement des produits de santé,  le SIMV souligne aussi que dans ce contexte inédit, il est primordial que « la France assure le fonctionnement des usines de productions de vaccins, de médicaments, de diagnostics pour une continuité de soins par les vétérinaires et les personnels de santé animale. » Les industriels rappellent que si l'approvisionnement continu en médicaments vétérinaires était compromis, les agriculteurs et leurs vétérinaires ne pourraient pas protéger les animaux d'élevage contre des maladies facilement évitables.

Michaella Igoho-Moradel
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