Le retour à la normal est en cours, même si les gestes barrières restent appliqués. Pour la majorité des cabinets, le chiffre d’affaire est reparti à la hausse.
Pour appréhender l’impact de la crise Covid-19 sur les établissements de soins vétérinaires, une enquête a été lancée par l’Ordre des vétérinaires, en association avec les organisations professionnelles de l’entraide, via un questionnaire en ligne.
Après une première enquête ciblant la période de confinement, l’Ordre vient de publier les résultats d’un deuxième questionnaire mis en ligne d 28 mai au 11 juin dernier. Ils sont encourageants. Ainsi, pour 51% des établissements, le chiffre d’affaire a augmenté de plus de 20%, et pour 41%, de moins de 20%. De plus, le déconfinement est associé à une augmentation de la fréquentation des cabinets, et des actes chirurgicaux. Cette hausse va de pair avec le retour aux horaires habituels de travail pour 83% des vétérinaires sondés, voire même une hausse pour 14% d’entre eux.
Ces bons résultats sont à modérer puisqu’au global, le chiffre d’affaire pour les mois de mars, avril et mai, est inférieur à celui de la même période pour l’année précédente. Par ailleurs, 2% des répondants ont indiqué une aggravation de leur situation financière.
Cette bonne reprise de l’activité est également observée pour les collaborateurs libéraux, puisque tous ont répondu être en activité depuis le déconfinement. Dans la 1ère enquête, il était ressorti que presque 13% d’entre eux n’exerçaient plus, quand 62% indiquaient une réduction de leur temps de travail.
Outre l’aspect économique, le déconfinement a permis de lever certaines inquiétudes des salariés et collaborateurs libéraux. Ainsi, seulement 15% des vétérinaires salariés ont indiqué être toujours inquiets pour leur avenir professionnel, contre 65% pour la 1ère enquête. Pour les collaborateurs libéraux, ce pourcentage passe de 45% à 16,7%.
Ceci dit, seuls 773 vétérinaires ont répondu à cette deuxième enquête en ligne, contre, 1764 réponses pour la première, soit une baisse de 61%. De plus, le ratio homme-femme est différent, avec 55,1% de femmes, pour ce deuxième volet, contre 56,7% pour le premier. La répartition du type d’exercice (urbain, péri urbain, rural), du mode d’exercice (libéral/salarié) et de la taille des structures, n’a par contre pas évolué.
Pour consulter les résultats de l’enquête, cliquez sur ce lien.
