Covid-19 et activité partielle : une fin et des exceptions - Le Point Vétérinaire.fr

Covid-19 et activité partielle : une fin et des exceptions

Jacques Nadel | 04.09.2020 à 09:02:00 |
Clinique vétérinaire vide
© Istock

Le dispositif exceptionnel permettant la mise en activité partielle des personnes vulnérables et de leurs proches a pris fin le 31 août 2020, excepté pour les plus fragiles.

Pour rappel, les personnes vulnérables présentant un risque de développer une forme grave de Covid-19 et les personnes partageant leur domicile pouvaient être placées en activité partielle par leur employeur sur la base d’un certificat d’isolement délivré par leur médecin. 
Toutefois, à titre exceptionnel, les personnes les plus fragiles peuvent continuer à bénéficier de l’activité partielle si leur médecin estime qu’elles présentent un risque de développer une forme grave d’infection au virus les plaçant dans l’impossibilité de continuer à travailler, dès lors qu’elles sont atteintes d’une des maladies suivantes : cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie), immunodépression congénitale ou acquise d’origine médicamenteuse (chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive), ou en rapport avec une infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3, ou consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ou encore liée à une hémopathie maligne en cours de traitement. 
Sont également considérés comme des personnes fragiles éligibles au chômage partiel : les patients âgés de 65 ans ou plus présentant un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macro-vasculaires ; les patients dialysés ou présentant une insuffisance rénale chronique sévère.
Les intéressés sont placés en activité partielle sur présentation à leur employeur du certificat du médecin.

Et pour les autres ?
Pour les personnes vulnérables mais moins fragiles, ne pouvant plus bénéficier du dispositif d’activité partielle, le télétravail doit être privilégié. Lorsque le télétravail n’est pas possible, le travail présentiel doit être assorti de mesures de protection complémentaires dans des conditions de sécurité renforcée :
- mise à disposition d’un masque chirurgical par l’entreprise au travailleur, qui doit le porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail et en déplacements professionnels (durée maximale du port de masque : 4 heures) ;
- vigilance particulière de ce travailleur quant à l’hygiène régulière des mains ;
- aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (exemple : pose d’un écran de protection).

Jacques Nadel
1 commentaire
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soleil66 le 05-09-2020 à 09:22:12
Quand un patron passe une Asv accueil à une Asv ménage suis pas sure que ce soit bon pour sa protection
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