Boehringer Ingelheim lance l’initiative « LastMile » - Le Point Vétérinaire.fr

Boehringer Ingelheim lance l’initiative « LastMile »

Source : Boehringer Ingelheim | 06.02.2019 à 16:29:49 |
Chèvres
© TracieMichelle - iStock

Boehringer Ingelheim annonce le lancement de l’initiative «LastMile», un programme qui vise à répondre aux problèmes majeurs de santé animale en garantissant la disponibilité permanente des ressources médicales dans les régions reculées. L’initiative concerne les ruminants (moutons, chèvres et vaches) et sera par la suite étendue aux volailles.

Créé par Boehringer Ingelheim avec le soutien de l’Alliance mondiale pour les médicaments vétérinaires destinés au bétail (GALVmed) et financé par la Bill & Melinda Gates Foundation, le programme LastMile a pour but de combler les lacunes en termes d’accès, de disponibilité et de sensibilisation aux solutions pour les petites exploitations en Afrique.

Cette initiative vise à renforcer les canaux de distribution et à accroître les connaissances de ces exploitations en matière de prévention et de traitement des maladies animales. Elle a initialement été lancée au Kenya et sera étendue aux principaux marchés d’Afrique tels que le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, l’Ethiopie, le Mali, le Nigeria et la Tanzanie.

L’objectif de ce programme consiste à former des partenariats à long terme avec la communauté agricole locale en vue de mettre en oeuvre et de promouvoir des activités durables, intégrées à l’économie nationale.

Les maladies touchant le bétail peuvent avoir de graves conséquences pour la productivité et la production animales, le commerce d’animaux vivants, de viande et d’autres produits d’origine animale, la santé humaine et ainsi, pour l’ensemble du processus de développement économique1.

Les pertes annuelles subies par ces petites exploitations africaines du fait de la maladie de Newcastle chez les volailles et les endoparasites représentent plus de 700 millions d’euros et celles engendrées par la fièvre de la côte orientale et la fièvre aphteuse avoisinent les 300 millions d’euros. L’accès à des produits permettant de prévenir ces

maladies contribuera grandement à limiter les pertes, à améliorer les conditions de vie des petits exploitants et à accroître la disponibilité de protéines d’origine animale à un coût abordable pour la population africaine.

Afin d’encourager la participation de la population, Boehringer Ingelheim prévoit de former des groupes d’experts en santé animale qui se rendront dans les régions auxquelles il est difficile, voire impossible, d’accéder via les canaux de distribution traditionnels.

Boehringer Ingelheim accompagnera ces experts via des formations et des campagnes de sensibilisation et leur fournira le matériel vétérinaire nécessaire ainsi que des systèmes de gestion des données. Ces derniers permettront aux experts de gagner en efficacité grâce à l’amélioration du suivi des activités, de la surveillance et des analyses.

En outre, Boehringer Ingelheim renforcera son processus d’obtention d’autorisation de mise sur le marché en mobilisant davantage de ressources humaines pour accélérer la disponibilité des principaux médicaments vétérinaires dans les territoires ciblés par le programme. Les produits concernés par ce processus d’enregistrement renforcé dépendront des besoins en santé animale identifiés par les agriculteurs de la région et de la réglementation locale.

Enrique Hernandez Pando, Directeur Pays pour l’Afrique chez Boehringer Ingelheim, déclare : « L’initiative LastMile s’inscrit pleinement dans la vision de notre société, axée sur l’amélioration de la santé humaine et animale. Nous souhaitons doter la communauté agricole des compétences et outils nécessaires, tout en soutenant les exploitants, commerçants et distributeurs locaux et en renforçant la prévention des maladies. Sur le plan commercial, cette initiative contribuera à accroître le revenu des éleveurs grâce à des animaux plus productifs et en meilleure santé. Cela permettra à la population de consommer des produits d’origine animale de meilleure qualité, tandis que les agriculteurs bénéficieront d’une amélioration de leurs revenus, de leur santé et de leur éducation. »

Peter Jeffries, Directeur général de GALVmed, d’ajouter : « Les nouveaux besoins des petits exploitants doivent être mieux identifiés par les acteurs de la santé animale afin d’accompagner le développement économique du secteur agricole. GALVmed vise à accroître la disponibilité des produits nécessaires aux agriculteurs et à promouvoir l’harmonisation de la réglementation en Afrique pour en faciliter l’accès. Grâce à cette initiative, les éleveurs pourront à tout moment se procurer des produits et médicaments vétérinaires de qualité. »

Source : Boehringer Ingelheim
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