Bien gérer son stock - Le Point Vétérinaire.fr

Bien gérer son stock

26.10.2011 à 06:00:00 |
©

Savoir quel est le bon stock de médicaments, de consommables et de pet food pour satisfaire ses clients sans immobiliser trop d'argent se transforme parfois en casse-tête. Quelques règles simples, souvent de bon sens, peuvent être précieuses.

La gestion des stocks... Ce n'est sûrement pas la tâche préférée des vétérinaires, mais pourtant sa prise en charge est nécessaire. Pour ne pas commettre trop d'erreurs, mieux vaut s'en occuper de façon régulière. Bien entendu, il ne s'agit pas de compter une par une les boîtes de médicaments ou les seringues. Une bonne gestion des stocks évite justement des comptages fastidieux - et souvent hasardeux - et permet de gagner du temps, donc de l'argent et des clients.

Qualifier
Avant de s'attaquer à la gestion proprement dite, un peu de dialectique s'impose. Pour bien agir sur son stock, il convient de le connaître et d'être en mesure de le qualifier et de le quantifier. Les spécialistes de la gestion considèrent qu'il n'en existe pas un, mais trois. Le premier, dit "actif", est de loin le plus simple à gérer. C'est celui qui tourne, le mieux connu. Il représente en moyenne 20 % des produits, qui constituent 80 % du chiffre d'affaires. À l'opposé, le stock "dormant" est composé de produits rarement utilisés, dont les délais d'écoulement moyens se situent entre 12 et 18 mois. Entre les deux se situe le stock que certains qualifient de "politique", car si les premiers obéissent à des règles de gestion assez rigides, les arbitrages pour ce dernier relèvent d'une stratégie propre à chaque clinique. Certains le gonfleront car ils refusent de ne pouvoir satisfaire un client sur-le-champ, d'autres le réduiront à sa plus simple expression et n'hésiteront pas à faire revenir le propriétaire d'un animal.

Quantifier
Gérer ces trois stocks passe d'abord par une quantification. Autrement dit, un chiffrage des besoins établi à partir des statistiques d'achats de l'année précédente. Ce sont les résultats de ces calculs qui définiront les justes stocks à conserver. Trop stocker serait une immobilisation financière importante et inutile. Trop peu constituerait, en revanche, un risque de ne pouvoir exercer son métier dans de bonnes conditions.

« Les besoins sont évalués en termes de stock moyen, immobilisé à la clinique et correspondant aux besoins moyens, et de stock minimal, qui couvre la consommation en attendant la nouvelle livraison. De ces calculs dépendront les quantités à recommander et la fréquence de commandes. Il est également judicieux de prévoir un stock de protection afin de pallier les consommations inhabituelles ou les retards de livraison », suggère Thierry Habran, vétérinaire fondateur de Vetentreprise.

Françoise Sigot

Pour l'intégralité de l'article et la "formule magique de la gestion de stock", voir La Semaine Vétérinaire n° 1468-1469 du 28 octobre 2011 en pages 36 et 37

Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application