Face aux diverses problématiques soulevées par le bien-être des animaux d’élevage, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a présenté le mercredi 27 novembre 2019 ses préconisations dans un projet d’avis nommé « Les enjeux relatifs aux conditions d’élevage, de transport et d’abattage en matière de bien-être animal ».
« Les débats suscités au sujet du bien-être animal mettent en lumière une crise systémique dont l’évolution des modes de production, la dégradation des rapports sociaux, le réchauffement climatique et l’atteinte à la biodiversité sont les marqueurs ». Face à ce constat, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui avait été saisi le 23 octobre 2018, vient de rendre ses préconisations pour « opérer une profonde transition écologique et solidaire » dans un avis présenté le mercredi 27 novembre 2019.
Une approche globale…
Le processus d’industrialisation et de concentration des filières d’élevage, les conditions de transport et d’abattage des animaux sont ainsi remis en cause « en raison de leurs effets sur la santé physique et psychologique des salariés et des éleveurs » mais aussi de leurs « conséquences négatives sur les plans sanitaires, climatique, environnemental et du bien-être animal». C’est pourquoi, selon Anne Garreta et Marie-Noëlle Orain, rapporteures de l’avis du CESE, une approche « One Welfare » associant les animaux, les êtres humains et l’environnement, devra être adoptée. Parmi les évolutions possibles, la réglementation et les contrôles devraient être renforcés. Ainsi, « des moyens financiers supplémentaires pourraient être consacrés aux services et à l’inspection vétérinaire, notamment ante-mortem » tout en veillant à ce que « les salariés puissent exercer métier dans de bonnes conditions ».
…pour un élevage durable
En effet, c’est en assurant de bonnes conditions de vie et de travail aux femmes et aux hommes que le bien-être des animaux sera possible, selon Jocelyne Porcher, directrice de recherche à l’Institut National de la recherche agronomique (INRA). « Les produits de l’élevage sont avant tout le produit du temps, de savoir-faire, de territoires et de liens puissants qui unissent animaux, éleveurs et salariés » indiquait-elle en septembre dernier (Extrait de l’ouvrage « Cause animale, cause du capital », éditions Le bord de l’eau). Pour assurer la perennité de l'élevage, les besoins de tous les acteurs devront donc être considérés. Et il semblerait que les 21 recommandations du rapport qui s’inscrivent dans ce sens aient reçu un écho positif car, à l’issue de la séance plénière du 27 novembre dernier, l’avis a été adopté avec 156 voix pour, 3 contre et 1 abstention.
Une approche globale…
Le processus d’industrialisation et de concentration des filières d’élevage, les conditions de transport et d’abattage des animaux sont ainsi remis en cause « en raison de leurs effets sur la santé physique et psychologique des salariés et des éleveurs » mais aussi de leurs « conséquences négatives sur les plans sanitaires, climatique, environnemental et du bien-être animal». C’est pourquoi, selon Anne Garreta et Marie-Noëlle Orain, rapporteures de l’avis du CESE, une approche « One Welfare » associant les animaux, les êtres humains et l’environnement, devra être adoptée. Parmi les évolutions possibles, la réglementation et les contrôles devraient être renforcés. Ainsi, « des moyens financiers supplémentaires pourraient être consacrés aux services et à l’inspection vétérinaire, notamment ante-mortem » tout en veillant à ce que « les salariés puissent exercer métier dans de bonnes conditions ».
…pour un élevage durable
En effet, c’est en assurant de bonnes conditions de vie et de travail aux femmes et aux hommes que le bien-être des animaux sera possible, selon Jocelyne Porcher, directrice de recherche à l’Institut National de la recherche agronomique (INRA). « Les produits de l’élevage sont avant tout le produit du temps, de savoir-faire, de territoires et de liens puissants qui unissent animaux, éleveurs et salariés » indiquait-elle en septembre dernier (Extrait de l’ouvrage « Cause animale, cause du capital », éditions Le bord de l’eau). Pour assurer la perennité de l'élevage, les besoins de tous les acteurs devront donc être considérés. Et il semblerait que les 21 recommandations du rapport qui s’inscrivent dans ce sens aient reçu un écho positif car, à l’issue de la séance plénière du 27 novembre dernier, l’avis a été adopté avec 156 voix pour, 3 contre et 1 abstention.
Pour en savoir plus, retrouvez l’article complet dans la SV 1834 du 5 décembre 2019.
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