Bien-être animal : des questions et peu de réponses - Le Point Vétérinaire.fr

Bien-être animal : des questions et peu de réponses

Tanit Halfon | 12.03.2020 à 16:58:37 |
enva
© Tanit Halfon

Une journée de réflexion sur le positionnement du vétérinaire dans le bien-être animal a été organisée le mercredi 11 mars à l’ENVA. Plus qu’une demande sociétale, la question du bien-être animal est apparue comme un enjeu pour l’avenir du vétérinaire.

Le bien-être animal prend une place grandissante dans la société. Et de manière surprenante, le vétérinaire semble absent du débat. Ce constat a été posé par Luc Mounier, responsable de la chaire BEA à VetAgro Sup et directeur des formations, en introduction d’un séminaire de réflexion sur le positionnement des vétérinaires face à la question du bien-être des animaux, organisé le mercredi 11 mars à l’école nationale vétérinaire d’Alfort.  « Pour le grand public, le vétérinaire doit jouer un rôle central. Pour le ministère, le vétérinaire doit être au cœur des dispositifs », a-t-il indiqué.

Les objectifs de cette journée étaient multiples : quelles évolutions dans le quotidien du vétérinaire ? Quelle place pour le vétérinaire ? Quel niveau d’implication la profession doit-elle avoir ? Quels sont les messages à faire passer?

Au travers de plusieurs courtes présentations, et discussions, dans une ambiance souvent bon enfant, parfois plus houleuse, il est clairement apparu que le vétérinaire allait devoir prendre plus de place…au risque qu’elle soit prise par d’autres. Présenté lors de cette journée, un sondage réalisé par la chaire BEA de VetAgro Sup, a notamment montré que les vétérinaires se sentaient concernés et estimaient que la profession n’était pas assez entendue. Par ailleurs, plus de la moitié des répondants ont indiqué ressentir une pression morale croissante sur cette question, de même qu’ils pensaient que la proportion de l’activité dédiée au BEA allait devenir plus importante.

Malgré les constats et les discussions, sur quelles thématiques communiquer, et comment le faire (et par qui !), restent encore des questions à trancher. Tout comme celle, peut être encore plus difficile, de la valorisation (financière) du bien-être animal dans l’activité du vétérinaire. 

Sur la photo de droite à gauche : Luc Mounier, responsable de la chaire BEA à VetAgro Sup, Estelle Mollaret, résidente en bien-être animal éthique et réglementation, à la chaire BEA, et Valentin Renault, étudiant à l'école nationale des services vétérinaires (ENSV).

Tanit Halfon
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