Aliments prêts à consommer et Listeria : la vigilance reste de mise - Le Point Vétérinaire.fr

Aliments prêts à consommer et Listeria : la vigilance reste de mise

29.07.2013 à 06:00:00 |
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L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu, le 27 juin 2013, les résultats d’une étude menée de janvier 2010 à janvier 2012 dans 26 États membres de l’Union européenne et en Norvège. Cette étude portait sur la prévalence de Listeria monocytogenes dans certains aliments prêts à consommer et particulièrement prisés durant la période estivale.

L’EFSA précise que ces aliments sont souvent à l’origine des infections par L. monocytogenes, car leur longue durée de conservation favorise le développement bactérien et qu’ils sont en général consommés sans aucune cuisson supplémentaire.

13 088 échantillons à base de poisson (conditionné, fumé à chaud ou à froid et poisson soumis à d’autres techniques de conservation), des produits conditionnés à base de viande froide, mais dont le conditionnement a été précédé d’un traitement thermique (jambon cuit en tranches, filets de poulet cuits ou pâtés), ainsi que des fromages à pâte molle ou mi-molle, ont été prélevés dans des supermarchés et des magasins de toute l’Union, puis analysés.

Les résultats affichent une prévalence globale de L. monocytogenes de 10,3 % dans les aliments prêts à consommer à base de poisson, de 2,1 % dans les aliments à base de viande et de 0,5 % dans les fromages.

Les critères microbiologiques de sécurité (100 ufc/g) ont été dépassés dans 1,7 % des échantillons de poisson, 0,4 % de ceux de viande et 0,06 % de ceux de fromage.

Bien entendu, ces prévalences sont une moyenne globale pour tous les États membres dans lesquels l’étude a été réalisée et des disparités existent entre eux.

L’EFSA tient à souligner que si la proportion d’échantillons d’aliments dépassant la limite réglementaire en matière de sécurité des aliments s’est révélée faible, étant donné la popularité de ces aliments et les conséquences graves des listérioses (taux de mortalité de 12,7 % en 2011 au sein de l’Union), la vigilance reste de mise.

Nathalie Devos

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