Bilan et projets de l’école vétérinaire d’Alfort - Le Point Vétérinaire.fr

Bilan et projets de l’école vétérinaire d’Alfort

Pierre Dufour | 25.01.2019 à 15:40:36 |
Christophe Degueurce
© Pierre Dufour

A l'occasion de la présentation des voeux le 24 janvier, Christophe Degueurce, directeur de l'école vétérinaire d'Alfort, a présenté un bilan de l'année écoulée et les perspectives 2019.

L’école développe son offre de soins pour pallier le manque de vétérinaires en région parisienne. La rénovation du bâtiment Boulay, concernant la clinique des petits animaux, avance très rapidement « tout l’enjeu est de conjuguer l’ancien et le moderne » illustre Christophe Degueurce, directeur de l'école vétérinaire d'Alfort. Le bâtiment Camille Guérin, assignée aux activités du Département des Sciences Biologiques et Pharmaceutiques sera partagé avec l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Le bâtiment Edmond Nocard sera dédié à la clinique des animaux de ferme, avec une étable, un secteur sain et contaminé. Ce bâtiment accueillera également la faune sauvage autochtone (renard, pigeon, rat, etc), cas aujourd’hui pris en charge dans des annexes de l’école. Au delà du soin, il aura également pour rôle l’enseignement et la surveillance de la faune sauvage.
Le bâtiment Chauveau sera dédié à la recherche sur les chevaux, en particulier la physiopathologie, utilisant le modèle animal pour l’étude de maladies animales comme humaines. « L’école vétérinaire est la plus légitime, car ayant la meilleure technicité, pour encadrer la recherche animale ». Ce projet implique la destruction du jardin botanique qui sera restitué. « Toute cela nécessite la réorganisation des équipements, des équipes et organigrammes, avec un système fonctionnant par pôle et non plus de manière verticale », souligne-t-il.  

Bilan et nouveaux projets

Le site de Champignelles, centre d’application en productions animales, fermera ses portes en 2020, ce qui est, selon les mots du Directeur, un « échec collectif à responsabilité partagée ». Des actions devront être menées par les services de production animale comme de santé publique pour maintenir leur enseignement.
L’école a perdu son Restaurant Universitaire et les étudiants cherchent des solutions alternatives.
Véritable « travail de Romains », Clovis, le programme informatique commun aux quatre écoles est actuellement en rénovation, pour évoluer vers Sirius (étoile principale de la constellation du Grand Chien, étoile la plus brillante visible depuis la Terre, après le Soleil). « A la demande du Premier Ministre, nous préparons également le rapprochement des écoles, avec une convention de collaboration qui définit les actions communes, et la nomination d’un directeur en charge de ce projet » poursuit-il. 
Alfort serait également en passe de devenir le premier pôle agricole après le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, avec l’arrivée de 35 000 forces agricoles en complément de l’ONF (Office national des forêts) sur le centre équestre, supposant un remaniement massif du campus.
L’école a également reçu une aide du Conseil départemental pour la création de deux centres de réhabilitation des animaux sauvages soignées sur deux terrains de 1000 mètres carrés. Kinesia, une piscine olympique pour les chevaux sera également livrée cette année. « Toutes ces questions ne sont pas simples, et je tiens particulièrement à remercier les élèves qui font vivre cette école, toujours dynamiques et à la recherche de solutions »  conclut-t-il. 

Pierre Dufour
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