Vetcompass, un concept d’épidémiologie collaborative - Le Point Vétérinaire.fr

Vetcompass, un concept d’épidémiologie collaborative

Tanit Halfon | 26.01.2017 à 13:59:20 |
Une consultation vétérinaire avec un chien
© FatCamera/istock

Chaque vétérinaire et propriétaire d’un animal de compagnie peuvent devenir acteur de la recherche scientifique, grâce à cette initiative mise en place par le Royal Veterinary College de Londres.

Le Royal Veterinary College (RVC), en collaboration étroite avec l’université de Sydney, a eu l’idée d’utiliser les données cliniques que chaque vétérinaire conserve dans son logiciel de clientèle, afin de créer une base de données numériques géantes utilisable dans la recherche en épidémiologie animale. VetCompass était né. Aujourd’hui, environ 10% des cliniques anglaises collaborent à ce projet, ce qui représente presque 6 millions d’animaux de compagnie. « Ce projet promet d’être l’une des plus grandes avancées de ce siècle pour la recherche en santé animale », se félicite Dan O’Neill, qui en est à l’origine. En effet, jusqu’à présent, les données utilisées dans les études épidémiologiques provenaient essentiellement des universités. Aujourd’hui, en utilisant VetCompass, elles proviennent autant de grands centres spécialisés que de cliniques généralistes plus petites. La cohorte d’animaux étudiés est immense (plus de 100 000 en général). De plus, la répartition géographique des structures prenant part au projet est très similaire à l’implantation des cliniques vétérinaires. Une vingtaine d’études ont été publiées à ce jour.

Retrouvez l'intégralité de cet article en page 19 de La Semaine Vétérinaire n° 1704.

Tanit Halfon
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