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PME : l'impact des délais de paiement

Clarisse Burger | 22.08.2016 à 16:16:28 |
Gestion de trésorerie de PME
© © MarcoMarchi – iStock

Des actions existent en cas de retard de paiement et d'impayés. Mais plus l'entreprise est petite, moins elle exigera le paiement de pénalités.

Les retards de paiement et les impayés des clients et des fournisseurs continuent d’être la bête noire des petites et moyennes entreprises. A en croire la dernière étude Ipsos/American Express (réalisée en juin 2016 auprès de 303 dirigeants de PME et ETI), la majorité des dirigeants sondés (86%) confirment que ces difficultés de trésorerie ont un sérieux impact sur la santé de leur structure.

Dans un contexte économique incertain, le niveau de trésorerie est perçu par ces dirigeants de PME comme un très fort enjeu, c’est même, à leurs yeux, l’indicateur le plus déterminant pour pouvoir piloter correctement son activité. Ainsi, 74% des sondés le jugent prioritaire. Et il est déterminant pour les petites structures.

Selon l’étude, les délais moyens de paiement des clients sont passés de 49 jours (en 2014) à 35 jours (en 2015). Et le nombre moyen de jours jugé acceptable est de 38 jours, concernant le paiement des factures par les clients.

Le recours à des solutions externes (sociétés de recouvrement, huissiers…) pour être payé, progresse. Mais seuls 21% de PME y ont recours pour les clients. Et les actions à entreprendre en cas de retard (telles les pénalités de retard) semblent plutôt ou très difficiles à appliquer pour 73 % des sondés. Plus l’entreprise est petite, moins elle y aura recours.

Aussi, peu de petites entreprises (29 % des structures entre 10 et 19 salariés) disent que l’impact des mesures gouvernementales (Loi de modernisation de l’économie, régulant les délais de paiement), ont eu un impact plutôt positif sur leur trésorerie. La majorité des sondés considère que ces mesures n’ont pas d’impact pour leur entreprise.

Pour autant, ces difficultés de paiement seraient en recul dans au moins deux secteurs d’activité : ceux des services et du commerce. Et globalement, davantage de chefs d’entreprise sondés (37% en 2015) déclarent leur structure en croissance, par rapport à l’année précédente. 

Clarisse Burger
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