« Prendre conscience d’une responsabilité collective » - Le Point Vétérinaire.fr

« Prendre conscience d’une responsabilité collective »

Michaella Igoho | 30.06.2016 à 14:49:30 |
<p>De gauche à droite : Jean-Yves Madec, chef du pôle anti­biorésistance à l’Anses, Anne-Claude Crémieux, vice-présidente du comité de suivi du plan d’alerte sur les antibiotiques, et Antoine Andremont, professeur à l’hôpital Bichat-Claude-Bernard.</p>
© Michaella Igoho

Un sondage Eurobaromètre récemment publié par la Commission européenne et un rapport sur la communication autour de l’antibiorésistance démontrent que cette problématique reste encore méconnue du grand public.

La lutte contre l’antibiorésistance est l’affaire de tous. C’est ce qui ressort des différentes initiatives prises aux niveaux européen et national, car la sensibilisation de l’ensemble des parties prenantes est indispensable à la réussite de ces actions. Si le sujet semble de plus en plus maîtrisé par les professionnels du monde médical et du monde animal, l’antibiorésistance apparaît encore peu connue du grand public en tant qu’enjeu de santé publique, de même que les contraintes propres aux acteurs de la santé animale. Un public peu averti Le 16 juin, la Commission européenne a publié un sondage Eurobaromètre sur l’usage et la connaissance des antibiotiques, qui témoigne notamment des lacunes du grand public sur le thème de l’antibiorésistance. L’enquête a été réalisée du 9 au 18 avril auprès d’environ 27 000 Européens. Une bonne partie des personnes sondées admet avoir recours aux antibiotiques tout en ignorant que ceux-ci ne tuent pas les virus. Certains patients les perçoivent encore comme des remèdes miracles et efficaces contre tout type d’infections. Les Français du panel (plus de 1 045) font tout de même figure de bons élèves, bien que 41 % d’entre eux (29 % n’ont pas donné la bonne réponse et 12 % ne la connaissent pas) ignorent que les antibiotiques ne sont pas destinés à lutter contre les virus. Autre point intéressant, ce sondage met en évidence le manque d’information et de sensibilisation concernant l’usage de ces médicaments et les enjeux liés. Toutefois, la France ne s’en sort pas si mal, avec au moins 50 % des répondants qui confirment avoir été informés que les antibiotiques ne sont pas automatiques. Les campagnes lancées en 2002 ont produit leurs effets, car une large majorité des Français interrogés admet connaître ce principe. La télévision reste le premier canal d’information, bien avant les professionnels de santé tels que les médecins.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1681.

Michaella Igoho
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