Pharmacie vétérinaire : des inspections en 2016 - Le Point Vétérinaire.fr

Pharmacie vétérinaire : des inspections en 2016

18.01.2016 à 11:52:06 |
Pharmacie vétérinaire
© DR

L’Ordre des vétérinaires attire la vigilance dans sa dernière newsletter, sur le programme national d’inspection déployé.

La Direction générale de l’alimentation (DGAL) a défini son programme d’inspection en pharmacie vétérinaire rappelle l’instance ordinale. Plusieurs axes sont concernés : les inspections en élevage (réalisées chez tous les détenteurs professionnels d’animaux). « Diverses informations seront exploitées afin de cibler les élevages les plus "à risque". Les objectifs de ces contrôles en élevage sont d’une part de contrôler les pratiques relevant de la responsabilité de l’éleveur, d’autre part de réaliser un contrôle indirect des intervenants en élevage. Une attention particulière des inspecteurs sera portée sur la pratique de l'automédication et les conditions d'utilisation et de conservation des antibiotiques » détaille le communiqué. Autre axe : l’inspection des établissements vétérinaires sis aux domiciles professionnels d’exercice vétérinaire (DPE). 3 % de l’ensemble des DPE du département exerçant en production animale devraient être contrôlés cette année, et 3% des DPE du département exerçant en canine et/ou équine.
En outre, les DD(CS)PP/DRAAF/DAAF peuvent à leur initiative procéder à toute autre inspection complémentaire au programme national défini.

Source : CNOV

4 commentaires
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zecat33 le 18-01-2016 à 19:41:34
dommage que la même sévérité n'ait pas été affichée à l'égard du site lacompagniedesanimaux qui a vendu illégalement des vermifuges sur internet avec une gentille condamnation ordinale d'1 mois avec sursis, et pourtant autrement plus préjudiciable à la profession ...
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Robert TELLIER le 18-01-2016 à 21:36:13
Ce programme d'intervention est gentil, Il n'envisage pas très clairement de s'intéresser aux vrais délinquants connus de tous ceux qui s'intéressent à la pharmacie vétérinaire. Déjà ce programme évacue les pharmaciens d'officine, ( affairistes ou pas trop "hors la loi"). En réalité les vétérinaires inspecteurs vont "inspecter" des structures vétérinaires ou agricoles sans posséder de "vrais biscuits" pour confondre les délinquants. Exemple l'utilisation de médicaments espagnols dont je doute qu'ils seront mentionnés dans le registre d'élevage C'est un programme qui s'apparente davantage à de la prévention mais qui n'est pas ciblé "grand voyou".Lorsque j'étais en activité et lorsque j'ouvrais la porte d'un cabinet vétérinaire, d'une pharmacie d'officine ou d'un groupement d'éleveurs je savais exactement ou presque ce que je recherchais. Cela n'empêchait pas de découvrir avec stupéfaction des pharmaciens qui commercialisaient du T61 par correspondance ou d'autres officinaux qui écoulaient de la KETAMINE VIRBAC par boîte de 25 flacons le tout payé en numéraire! Parfois je découvrais des vétérinaires en compérage avec beaucoup de pharmaciens d'officine.
La situation était binaire l'ayant-droit pouvait justifier son comportement et l'intervention était achevée sans suite judiciaire ou bien la situation mise à jour suite à l'intervention était délictuelle et une action contentieuse était engagée avec PV pour Monsieur le Procureur de la République du lieu du siège de la société concernée. Les dossiers les plus conséquents étaient présentés à Monsieur le Procureur en mains propres. Plus de 300 pharmacies et une bonne centaine de structures vétérinaires ont bénéficiées de ce régime de faveur entre 2009-2015.
Dans le cadre de l'utilisation des antibiotiques critiques les Administrations devraient suivre ma technique de communication envers les laboratoires et les répartiteurs encore appelés grossistes répartiteurs qui consistait à obtenir sous contrainte du Code de la Consommation les statistiques d'acquisition des achats des ayants-droit des médicaments vétérinaires. Des comparaisons sur plusieurs années permettraient de voir les efforts ou l'absence d'efforts des uns ou des autres. Il est parfaitement possible de suivre les comportements des ayants-droit en matière de pharmacie vétérinaire.
Robert Tellier Ancien ICSPV à la BNEVP
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Robert TELLIER le 18-01-2016 à 21:36:13
Ce programme d'intervention est gentil, Il n'envisage pas très clairement de s'intéresser aux vrais délinquants connus de tous ceux qui s'intéressent à la pharmacie vétérinaire. Déjà ce programme évacue les pharmaciens d'officine, ( affairistes ou pas trop "hors la loi"). En réalité les vétérinaires inspecteurs vont "inspecter" des structures vétérinaires ou agricoles sans posséder de "vrais biscuits" pour confondre les délinquants. Exemple l'utilisation de médicaments espagnols dont je doute qu'ils seront mentionnés dans le registre d'élevage C'est un programme qui s'apparente davantage à de la prévention mais qui n'est pas ciblé "grand voyou".Lorsque j'étais en activité et lorsque j'ouvrais la porte d'un cabinet vétérinaire, d'une pharmacie d'officine ou d'un groupement d'éleveurs je savais exactement ou presque ce que je recherchais. Cela n'empêchait pas de découvrir avec stupéfaction des pharmaciens qui commercialisaient du T61 par correspondance ou d'autres officinaux qui écoulaient de la KETAMINE VIRBAC par boîte de 25 flacons le tout payé en numéraire! Parfois je découvrais des vétérinaires en compérage avec beaucoup de pharmaciens d'officine.
La situation était binaire l'ayant-droit pouvait justifier son comportement et l'intervention était achevée sans suite judiciaire ou bien la situation mise à jour suite à l'intervention était délictuelle et une action contentieuse était engagée avec PV pour Monsieur le Procureur de la République du lieu du siège de la société concernée. Les dossiers les plus conséquents étaient présentés à Monsieur le Procureur en mains propres. Plus de 300 pharmacies et une bonne centaine de structures vétérinaires ont bénéficiées de ce régime de faveur entre 2009-2015.
Dans le cadre de l'utilisation des antibiotiques critiques les Administrations devraient suivre ma technique de communication envers les laboratoires et les répartiteurs encore appelés grossistes répartiteurs qui consistait à obtenir sous contrainte du Code de la Consommation les statistiques d'acquisition des achats des ayants-droit des médicaments vétérinaires. Des comparaisons sur plusieurs années permettraient de voir les efforts ou l'absence d'efforts des uns ou des autres. Il est parfaitement possible de suivre les comportements des ayants-droit en matière de pharmacie vétérinaire.
Robert Tellier Ancien ICSPV à la BNEVP
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Thierry Peeters le 19-01-2016 à 11:57:34
L'assainissement du marché du médicament ne viendra que de l'abandon du couplage qui crée un sorte d'auto-compérage. Et c'est prévu malgré toute les manif' qui seront organisées. L'avenir est dans des honoraires dignes qui permettent aux meilleurs d'exister là où l'élu du client n'est pas toujours le meilleur conseiller mais le meilleur commerçant. Les jeunes qui reprennent des clientèles basées sur du chiffre de médicament verront leur actif disparaître du jour au lendemain. Une clientèle n'est plus son médicament mais la qualité en conseils de son équipe. L'assainissement DOIT aussi venir de la mise en cause de la responsabilité des éleveurs, qui, ne nous en cachons pas, achètent pour stocker (tiens où est la cohérence avec les numéros de boucles pourtant légalement obligatoires ?) et gèrent ensuite leur pharmacie sans notre accord, et forcément pour d'autres animaux que ceux repris sur l'ordonnance émise sous BSE en dehors de la présence des animaux dits concernés. Il y a une hypocrisie qui nous reviendra dans la figure car les seuls responsables pour les inspecteurs, ce sont les vétérinaires. Pleurez !
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