Par leur formation, les vétérinaires sont tous implicitement impliqués, en termes de santé publique au sens large. Mais au-delà de la dimension strictement animale, les opportunités de carrière en santé publique vétérinaire et en santé publique “pure” (humaine, par exemple) sont réelles, et à saisir !
Le rôle du vétérinaire a beaucoup évolué au fil du temps, passant de la santé animale stricte aux zoonoses et la sécurité sanitaire des aliments du champ à l’assiette, notamment, a rappelé Patrick Dehaumont, directeur général de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), lors des dernières Rencontres de santé publique vétérinaire, en décembre dernier (dont le thème était « La Santé publique vétérinaire : tous concernés ; les métiers d’aujourd’hui et de demain »). Ce rôle s’est également conforté avec la création des services vétérinaires officiels, reconnus en 2001 par la Banque mondiale comme un bien public mondial. Le directeur général de la DGAL pointe le concept, de plus en plus développé, d’“une seule santé” (One Health), le lien entre les santés animale et humaine pour préserver la santé publique. Certains confrères (et consœurs) ont opté pour un poste entièrement dédié à cette dernière, qu’ils soient dans l’administration et ses services déconcentrés, dans l’Armée, dans l’industrie agroalimentaire ou celle du médicament, ou encore dans diverses institutions, organismes, agences ou entreprises liés à ce sujet. Témoignages de quelques uns d’entre eux.
Retrouvez l’intégralité de notre dossier en pages 34 à 39 de La Semaine vétérinaire du 15 janvier 2016.
