Les praticiens libéraux doivent maintenir leur activité et/ou continuer à la développer. Non sans mal. Avec une conjoncture peu favorable, une crise de l’élevage, la réglementation nationale et européenne qui évolue, etc., le défi est effectivement de taille. Toutefois, les confrères, dont le métier est en pleine mutation, n’hésitent pas à ajuster leur stratégie.
Pour les uns, il s’agit de mieux valoriser les actes médicaux vétérinaires, d’étoffer l’offre de services, pour faire face à une clientèle plus exigeante, davantage connectée mais pas toujours disposée à payer le juste prix. Pour d’autres, l’objectif est d’adopter une approche plus globale, notamment avec leur clientèle d’éleveurs, pour faire accepter leurs services à très haute valeur ajoutée. Pour d’autres encore, l’innovation devient une priorité, par exemple pour développer de nouvelles techniques en équine, alors que la concurrence s’intensifie.
Dans ce hors-série, nous avons voulu à la fois présenter notre baromètre annuel, relatif à l’exercice 2014 des praticiens libéraux et à leurs perspectives pour 2015, et décrypter quelques modèles économiques choisis par des chefs d’entreprise vétérinaire, en canine, en rurale, en élevage hors-sol et en mixte. L’objectif est, au mieux, de poser les vraies problématiques des praticiens libéraux dans un contexte concurrentiel, sinon de déceler des projets ou les bonnes pratiques qui permettraient de rebondir dans les années à venir.
Découvrez tous ces enjeux avec le n°1646 de La Semaine Vétérinaire du 16 octobre 2015.
