Toutefois, la bonne nouvelle est la création de postes supplémentaires dédiés à la sécurité sanitaire.
Avec 4,5 milliards d’euros en crédits de paiement prévus pour 2016, le budget de notre ministère de tutelle est de nouveau revu à la baisse, avec 200 millions de moins qu’en 2015. La répartition de ce budget est quasi stable par rapport à cette année : 31% de ce dernier est alloué à l’enseignement technique agricole, 29% à l’économie et au développement durable de l’agriculture et des territoires, 15% pour le soutien aux politiques de l’agriculture, 11% à la sécurité et la qualité sanitaire de l’alimentation, et 7% respectivement pour l’enseignement supérieur et la recherche agricole, et pour la forêt.
60 nouveaux postes dédiés au programme 206
Côté risque sanitaire, le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll a précisé que « l’effort exceptionnel réalisé en 2015 avec la création de 60 postes dédiés à la sécurité sanitaire (programme 206) est renouvelé en 2016. Ce sont donc 120 emplois supplémentaires sur deux ans qui permettront de renforcer les contrôles sanitaires et phytosanitaires tout au long de la chaîne alimentaire, notamment dans les abattoirs de volailles, les activités de certification à l’exportation et l’inspection dans le secteur de la remise directe ». Si le Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire (SNISPV) salut cette mesure, il rappelle toutefois « qu’à ce rythme, et à périmètre constant, il faudra toujours attendre l’année 2033 pour retrouver les capacités opérationnelles de l’année 2005 (5623 ETP, équivalent temps plein), alors que les consommateurs sont toujours plus nombreux, les fraudes toujours plus élaborées et les échanges toujours plus globaux ».
